Sciences humaines et arts, technopoles, technopôles, processus d'industrialisation, planification de l'État, Jean-François Gravier, Paris et le désert français, Sophia-Antipolis, technopôle français
Jean-François Gravier, dans « Paris et le désert français », paru en 1947, décrit la situation centralisatrice de Paris au détriment de la province. Cet ouvrage de référence va marquer le début d'une volonté de la part de l'état de mettre en place une politique d'aménagement plus axée vers la province. Cette politique de décentralisation commencée dès les années 1950 va promouvoir le développement polarisé avec des pôles de croissances et des pôles de développement, notamment, en matière d'innovation et de recherche, en permettant « la réunion en un même lieu d'activités de haute technologie (électronique, chimie, biologie...), centres de recherche, entreprises, universités, ainsi que des organismes financiers facilitant les contacts personnels entre ces milieux ». C'est dans les années 1970 que le terme technopôle est utilisé pour définir ces nouveaux espaces industriels. Mais, très vite un débat franco-français, va émerger sur la différence entre un Technopôle et une Technopole.
[...] Par ailleurs bien que la genèse des technopoles échappe peu à peu à l'état comme nous avons pu le voir précédemment, celui-ci s'investit dans ces développements locaux. On observe alors l'apparition de nouvelles formes d'organisation liées aux technopôles. Ainsi entre 1988 et 2000 l'état créé des SPL (Systèmes productifs locaux) qui regroupent les activités d'un espace donné (exemple de la porcelaine de Limoge). Devant le manque de développement et la faible création d'emploi de ces SPL est instigué en 2005 une politique de pôle de compétitivité. [...]
[...] Mais, Toulouse est connu pour son pôle spatial qui mêle la recherche et l'enseignement avec le CNES crée en 1968 et les entreprises privées comme Alcatel (programme Hermès). La ville technopole de Toulouse s'appuie sur trois secteurs de pointe l'aérospatiale, l'électronique et la chimie avec le pôle biotechnologie chimie, qui associe chaqu'un dans leur secteur la recherche fondamentale et la recherche appliqué grâce à une synergie entre Université et recherche. La ville de Toulouse permet d'illustre combien la définition de Technopôle et de Technopole est complexe. [...]
[...] Un exemple de technopole à la française, la ville technopole de Toulouse. Suite à la politique de décentralisation menée par l'état en 1982, les activités de pointes ont subi une relocalisation au profit de l'agglomération toulousaine, comme par exemple, les activités de fabrication liée à l'aérospatiale (avant localisé dans le sud-ouest), mais aussi, par des décisions de grandes firmes internationales comme Thomson ou Motorola dans les année 1960. L'exemple de Toulouse est très intéressant, car il tranche avec l'exemple de Sophia-Antipolis, car Toulouse est une ville technopole grâce à son potentiel de recherche et à la présence de personnel de haute qualification (deuxième ville universitaire de France). [...]
[...] Des sites spécifiquement destinés à accueillir les entreprises de haute technologie ont ainsi été aménagés en périphérie urbaine (voir urbanisme), dans des espaces attractifs offrant de nombreux avantages : facilités d'implantation (faible coût des terrains et des bâtiments, qualité des aménagements), diversité et qualité des services urbains et des services aux entreprises, agrément du cadre de vie pour une main-d'œuvre généralement aisée (facilités de transport, climat, qualité de l'environnement culturel, activités de loisir, logements, etc.), possibilité d'obtention de prêts à risque. En 1987, est créée l'association France Technopole, avec quarante membres. Aujourd'hui, appelée RETIS, elle est composé de 50 membres : emplois entreprises. [...]
[...] LACAVE Michel, Parcs scientifiques et technopoles dans le monde : guide méthodologique, Paris : La Documentation française COUVIDAT Y., GIUSTI J. [...]
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