Instauré par la loi SRU le 13 décembre 2000, le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) remplace aujourd'hui les Schémas Directeurs d'Aménagement et d'Urbanisme (SDAU) qui avaient été mis en place en 1967. Document de planification stratégique, le SCOT permet aux communes d'un même bassin de vie de mettre en cohérence leurs politiques de territoire pour le moyen et le long terme en déterminant de grandes orientations d'aménagement et les grands équilibres à préserver. Avec la mise en place des SCOT, la planification spatiale n'est plus liée à la croissance urbaine et à la programmation des équipements ; elle est désormais associée à une vision stratégique de développement d'un territoire.
Initialement nommé « syndicat mixte du Haut Rhône Dauphinois », le SYMBORD a été crée par arrêté préfectoral en septembre 2001. Celui-ci a été crée en vue de l'élaboration et du suivi du SCOT. En avril 2005, son statut s'est vu modifié par l'ajout d'une nouvelle compétence : le portage du CDRA (Contrat de Développement Rhône Alpes). C'est à cette occasion que la structure a pris son nom actuel : le SYMBORD « syndicat Mixte de la Boucle du Rhône en Dauphiné ». Le SYMBORD dispose donc aujourd'hui de deux missions pour développer le territoire de la Boucle du Rhône en Dauphiné. L'objectif des élus est de parvenir à un aménagement optimal et équilibré du territoire.
[...] Conclusion A travers l'étude du ScoT de la Boucle du Rhône en Dauphiné, nous pouvons conclure que son élaboration s'est faite sans accrocs majeurs, le conseil syndical ayant approuvé directement le ScoT sans révision. On a pu constater que ce document met en avant une politique qui se veut indépendante par rapport à l'agglomération lyonnaise, même si paradoxalement, le territoire de la Boucle du Rhône bénéficie des avantages de sa proximité à cette agglomération. Par ailleurs, ce Scot fait parti aussi des dix SCoT de l'InterSCOT dans l'aire métropolitaine lyonnaise qui a pour but de réunir tous les SCOT, qui sont soumis aux grands enjeux de fonctionnement de la région lyonnaise. [...]
[...] Le réseau offre un niveau de service satisfaisant mais présente quelques lacunes pour attirer un plus grand nombre de personnes : Peu de rabattement sur les gares TER localisées au Sud du territoire. Itinéraires peu adaptés à la problématique de l'emploi (difficulté de desserte des pôles d'emploi de La Verpillière, L'Isle d'Abeau et Bourgoin). Faible fréquence aux heures de pointe, temps de trajet rédhibitoires et tarification peu attractive. Les lignes centrées sur Lyon perdent de plus en plus de clientèle du fait de la saturation croissante des entrées/sorties routières d'agglomération. [...]
[...] Ce projet est important pour le territoire mais très difficile à mettre en place du fait de la multiplicité des acteurs concernés. Par son positionnement géographique, et sa situation en regard de l'agglomération lyonnaise, le territoire du SCOT est principalement concerné par un réseau de voirie d'orientation Est-Ouest au sein duquel les transports en commun tiennent une place marginale. Les déplacements Nord-Sud restent difficiles sur le territoire, la RN 75 constituant le principal axe structurant assurant ce type d'échanges. De même, les échanges sont largement polarisés en direction de l'agglomération lyonnaise et de l‘axe de l'autoroute A 43 ; les échanges avec le département de l'Ain au Nord et à l'Est restent très limités du fait du nombre réduit d'ouvrage de franchissement du Rhône. [...]
[...] Une richesse paysagère et naturelle forte PARTIE II. L'élaboration du SCOT de la Boucle du Rhône en Dauphiné, l'initiative de développement d'un territoire en quête de reconnaissance identitaire Les différents documents composant le SCOT 2. Les orientations du SCOT : le projet d'un développement adapté aux enjeux du territoire a. Les éléments à considérer dans la détermination des fondements du SCOT b. Les objectifs du SCOT : la volonté de développer un territoire qui souhaite se démarquer de l'agglomération lyonnaise 3. [...]
[...] L'offre quasi exclusive aujourd'hui de la maison individuelle pure, en accession à la propriété ne le permet pas. L'inflation du prix du foncier et de l'immobilier, particulièrement sensible depuis l'an 2000, rend l'objectif encore plus difficile à atteindre, toute opération à caractère aidé nécessitant de plus en plus de participation financière des collectivités. Mais si rien n'est fait, le marché ne sera plus accessible à tous ; de plus en plus de ménages vont se trouver bloqués dans leur parcours résidentiel l'exigence de protéger les paysages et la qualité des villages qui font le cadre de vie si recherché du territoire. [...]
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