Il s'agit d'une analyse de l'article suivant : //journals.openedition.org/cybergeo/20763 portant sur "Iratapuru et la noix du Brésil : une expérience de durabilité en Amazonie brésilienne", dans le cadre d'une khôlle de géographie en classe de Khâgne.
[...] Il fait partie du CNRS et a eu l'occasion de travailler avec Martine DROULERS, directrice de recherche au CNRS. Enfin, José Reinaldo Alves PICANÇO est chercheur à « Instituto de Pesquisas Científicas e Tecnológicas do Estado do Amapá ». Ces quatre spécialistes travaillent régulièrement ensemble, puisqu'en 2008, ils publient également l'article « São Francisco do Iratapuru. Mécanismes de Développement durable autour d'une activité traditionnelle ». Les auteurs de cet article se posent alors la question des enjeux d'un tel partenariat entre le « nain », Sao Francisco, et le « géant », la Natura. [...]
[...] Elle a notamment soutenu une thèse sur « La région du Jari, un laboratoire en Amazonie », entre les Etats du Para et de l'Amapa. Florent KOHLER, est pour sa part, maître de conférences à l'Université de Tours. Il fait de nombreuses missions de terrain au Brésil. Il est par exemple à l'origine d'une conférence sur la « Genèse des conflits sociaux contemporains au Brésil ». Ensuite, le géographe François-Michel LE TOURNEAU fait, lui aussi, de nombreuses missions de terrain en Amazonie brésilienne. [...]
[...] On y voit les communautés de Sao Francisco et de Laranjal do Jari, le fleuve de l'Iratapuru et celui de Jari. Elle met également bien en évidence que l'Etat d'Amapá se soucie des dynamiques environnementales tout à fait contemporaines puisqu'il a mis en place plusieurs parcs nationaux, réserves et stations biologiques . Il est donc préférable de traiter ce sujet en considérant l'espace régional, pour se rendre compte de l'impact que les différents partenariats de Sao Francisco ont sur l'Etat de l'Amapá. [...]
[...] Pourtant, qu'en serait-il si la Natura et la communauté de Sao Francisco participaient à titre égal ? Les revendications de la coopérative pourraient davantage être prises en compte, et celles-ci pourraient cesser d'être un pur objet d'investissement, en étant considérée comme un vrai acteur à part entière. Ayant besoin d'un soutien, dans le but de s'auto-développer, il serait donc peu enviable de vouloir lui imposer des modèles extérieurs, « elle seule étant compétentes pour mettre en valeur [son] patrimoine » pour reprendre les mots de Roberto Haudry de Soucy, représentant des Fonds international de développement agricole. [...]
[...] Sao Francisco se spécialise alors dans la collecte de la noix du Brésil, activité complexe et extrêmement aléatoire. Ainsi, la collectivité attire les investissements et parvient à diversifier son activité, par la collecte de noix, mais aussi en confectionnant de la farine, des biscuits . C'est l'entreprise de cosmétique Natura qui vient à son secours, quand l'outil de production de la collectivité est détruit dans un incendie, ce qui déplaît quelque peu aux acteurs étatiques. L'article met alors en évidence que le partenariat, autour de l'exploitation d'huile de noix, existant entre la communauté de Sao Francisco et la Natura, est avantageux pour les deux partis, dans la mesure où l'entreprise s'engage notamment à améliorer les conditions de vie des populations extractivistes, lui conférant une image avantageuse en termes de marketing. [...]
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