La Franche-Comté englobe les trois départements issus de la province conquise en 1678 et des terres historiquement alsacienne. La taille, la population, la densité et les villes en font une petite région. L'attraction de pôles extérieurs, comme Bâle, Lyon et les villes du Jura suisse, ainsi que l'influence parisienne, suscitent des tiraillements, des tendances centrifuges. Grande diversité physique, culturelle, socio-économique, qui favorise les particularismes locaux et la coopération intercommunale dans le cadre de pays. La région ne serait-elle que la juxtaposition de pays? La diversité génère la complémentarité et fait de la région une terre d'équilibre (...)
[...] La reconversion industrielle conduit à des activités de grande précision dans le cadre de PME. Développement tertiaire, Festival international de musique. Petite université. Rayonnement de Besançon concurrencé par Lyon et Dijon. Le paysage urbain évolue : le centre historique dans la boucle du Doubs devient avec la restauration des hôtels de l'ancienne aristocratie parlementaire, quartier d'affaires, de culture et de loisirs. Accessibilité du centre et dvlpmt périphérique, fait selon le principe du zonage, ont nécessité des aménagements de la desserte. [...]
[...] Les bêtes, à l'étable de 5 à 7 mois par an, vu le climat rigoureux, se nourrissent de foin engrangé et de compléments (céréales du bas pays). Mais la fabrication du Comté, exigeant un lait de qualité, interdit les aliments ensilés et fermentés. La société paysanne jurassienne, malgré les aides d'agriculture de montagne, affronte des difficultés de revenu et d'isolement. L'esprit communautaire se maintient toutefois : fruitières (de petite taille, concurrencées par des groupes industriels); syndicats locaux d'élevage, de contrôle laitier, organismes mutualistes. Originale, réputée, l'agriculture comtoise évolue non sans pb face à la concurrence. Le revenu agricole par exploitation reste inférieur aux moyennes nationales. [...]
[...] Structurellement, l'industrie présente toujours un tissu dense de PME, souvent de petite taille, ce qui limite une stratégie conquérante au plan international, mais aussi de gros établissements. Longtemps un atout pour la région, ils ont parfois du mal à régir vite aux aléas de la conjoncture Un atelier spécialisé Chimie basée sur le sel à Tavaux, agroalimentaires dans des villes moyennes comme Dol, Lons-le-Saunier, trois activités structurent la région et fondent sa réputation. L'horlogerie : spécialité du haut-Doubs et de Besançon, garde une place majeure en France. [...]
[...] La région ne serait-elle que la juxtaposition de pays? La diversité génère la complémentarité et fait de la FC une terre d'équilibre. Région la plus industrialisée de France, elle est aussi un pays vert forestier. L'histoire a façonné la région : terre de labeur marquée par la coopération, tradition du travail en atelier, paternalisme, utopies (Arc-et- Senans, ville idéale de l'industrie conçue par Ledoux), socialisme (Proudhon). Axe Rhin-Rhône qui concentre, sans la monopoliser la vie socio éco franc-comtoise. Réputée pour la qualité de ses produits agricoles et industriels et appréciée des touristes, la FC est cependant peu attractive, not envers les jeunes I. [...]
[...] Le Haut-Doubs, de tradition catholique, terre de familles nombreuses et solidaires, perd ainsi de son originalité démographique. Les aires urbaunes et surtout périurbaines maintiennent une certaine vitalité Les disparités démographiques 150 ans d'émigration expliquent yn fond de faible peuplement mais l'industrialisation rurale a limité le dépeuplement. La dynamique démographique contemporaine avec le jeu des soldes naturel et migratoire, l'essor des déplacements domicile-maison, dessine une image contrastée et mouvante de la région. Le recul affecte des zones de forte et de faible densité. [...]
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