Marché d'intérêt national - Garonne - Bassin Aquitain - agriculture - terroir - développement urbain - enclave - transit - terrasses
La carte éponyme d‘Agen au 1/50 000ème de l‘IGN nous invite ainsi à considérer cet espace agenais du sud-ouest de la France, situé au cœur de la région Aquitaine dans le Département du Lot-et-Garonne (qu‘elle borde) et dont elle est la préfecture.
Le pays agenais s‘établit-il en un espace singulier, un territoire, c‘est-à-dire parvient t-il à dépasser ses contraintes physiques et ne pas être une simple étape de l‘autoroute A 62 ?
[...] Ainsi l'on passe des environs de la Garonne à 40m jusqu'à 193 m (302/4891) dans les collines. Néanmoins, cela n'a jamais suffi à faire de Agen une place-forte stratégique qui tirerait profit de cette hauteur disponible, mais les collines sont un obstacle aux aménagements : constatons le peu d'axes de communications et leur faible capacité qui les traversent, tandis que l'autoroute coupe par la plaine. Par ailleurs, à en considérer dès lors que la plaine alluviale, Agen se définit par rapport au fleuve de la Garonne qui étend ses bras en arêtes de poissons, qui tend à confirmer la situation enclavée de la ville. [...]
[...] Il est par conséquent en manque de perspectives futures et enclavé. Ainsi, si la situation d'Agen est marquée par de nombreuses difficultés physiques étant notamment les collines et la Garonne qui sont des limites à son développement, elle a su tirer avantage de sa position de transit, et tirer avantage de ses ressources naturelles agricoles, même si en ce début de XXIème siècle elle souffre d'une perte de vitesse. Néanmoins, elle demeure un terroir de renom, soulignant son caractère unique. [...]
[...] Ainsi, suivant le document il génère près de 160 millions d'euros de chiffres d'affaires annuel, regroupant plus de 50 entreprises. On note son intégration au marché national de par la plateforme logistique qu'il constitue et utilisant des transporteurs (se rapporter donc aux axes de communication divers). Pourtant, des perspectives de développement nouvelles marquent le pays agenais. Tout d'abord, la ville d'Agen, cité médiévale, transformée sous la Troisième République qui perce d'est en ouest et du nord au sud de grands boulevards observables sur la carte possède par conséquent un fort capital historique et donc une identité propre. [...]
[...] De plus, ce n'est que tardivement que le Pont canal est réalisé, au bout de 300 ans d'installation : en 1843 le Pont canal est enfin réalisé. Cette date tardive témoigne alors des difficultés et risques liés au fleuve comme le montre le document 3 qui présente les 3 Plans de Prévention des Risques de la commune d'Agen : Ceux-ci portent sur le retrait gonflements des argiles, les inondations et les mouvements de terrain. Ces PPR témoignent d'une véritable politique de régulation et de prévention de la situation de contact avec la Garonne qui se concrétise par la mise en place d'aménagements visant à se protéger des crues du fleuve, permettant ainsi le développement hors du noyau primitif à l'abri des inondations, développement qui se fit à l'est et au sud. [...]
[...] Par conséquent, toute la plaine alluviale est constituée de champs. Son identité vient dès lors de la terre, avec une économie orientée vers l'agriculture majoritairement. Peter Weissberg écrit en 1991 qu' « Agen n'a pas manqué sa révolution industrielle : elle ne l'a même pas tentée », soulignant la quasi absence du rôle de l'industrie dans cet espace sinon seulement vers les industries agro-alimentaires réunies sous l'Agropole créé en 1990 qui valorise les productions agricoles en les transformant, regroupant plus de 100 entreprises et 1700 personnes. [...]
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