Normandie, analyse spatiale, capitale, capitale normande, aire urbaine, environnement démographique, densité de population, point moyen, point médian, Caen, Rouen, le Havre, Seine-Maritime, accessibilité, TGV
Dans le cadre de cet exercice, nous discuterons du choix de la capitale d'une nouvelle région Normandie, résultant d'une fusion entre la Basse et la Haute-Normandie actuelles. L'analyse du semis de points, représenté ici par les aires urbaines dont le pôle urbain dépasse 10?000 habitants, permettra de discuter des différentes possibilités. À l'échelle de la nouvelle grande région, ces points, au nombre de 19, semblent assez également répartis, bien qu'en réalité il existe de grosses différences démographiques, tel l'écart de densités entre l'Orne et la Seine-Maritime, à titre d'exemple.
[...] Ce point est le plus simple à calculer : ses coordonnées sont égales à la moyenne de tous les X (longitudes) et de tous les Y (latitudes). Le point moyen pondéré équivaut au centre de gravité des 19 points, mais en tenant cette fois-ci compte la population de chacune des aires urbaines que représentent ces points. Par conséquent, ce point est bien plus important puisqu'il tient davantage compte des écarts et donc des déséquilibres de population à l'échelle de la Normandie, bien que ces points à eux seuls sont loin de résumer toute l'information. [...]
[...] Toutefois, la position de Caen semble bien plus centrale géographiquement, et ce, à tous les niveaux de lecture. L'accessibilité y est plus aisée pour les habitants du nord de la Manche et notamment de Cherbourg, qui se verraient très éloignés de Rouen, moins que les habitants de Dieppe ne le seraient de Caen. Mais l'aire urbaine la plus peuplée de la nouvelle région reste de très loin Rouen, véritable carrefour en amont de la Seine, beaucoup plus accessible depuis Paris notamment, et qui est en constante mutation. [...]
[...] Analyse spatiale - Choix de la capitale normande Dans le cadre de cet exercice, nous discuterons du choix de la capitale d'une nouvelle région Normandie, résultant d'une fusion entre la Basse et la Haute-Normandie actuelles. L'analyse du semis de points, représenté ici par les aires urbaines dont le pôle urbain dépasse 10 000 habitants, permettra de discuter des différentes possibilités. À l'échelle de la nouvelle grande région, ces points, au nombre de 19, semblent assez également répartis, bien qu'en réalité il existe de grosses différences démographiques, tel l'écart de densités entre l'Orne et la Seine-Maritime, à titre d'exemple. [...]
[...] Par ailleurs, les contours des régions actuelles n'étant pas modifiés par la réforme, il semblerait peu probable qu'une ville n'étant capitale d'aucune région actuellement le devienne tout à coup pour une région plus grande. Ainsi, malgré le rôle d'ouverture majeur à l'international que joue Le Havre avec son port extrêmement important, la bataille pour le statut de nouvelle capitale semble principalement opposer Rouen et Caen, respectivement capitales actuelles de la Haute et de la Basse-Normandie. Les points moyen et médian non pondérés sont très proches de l'agglomération caennaise, mais nous avons expliqué ci-dessus qu'ils étaient assez peu représentatifs. [...]
[...] Enfin, pour obtenir les coordonnées du point moyen pondéré, on divise le total des X et Y pondérés par la population totale, en l'occurrence, 2 143 913 habitants. La population de la Normandie s'élève pourtant à 3,5 millions d'habitants, ce qui s'explique par le fait que nous ne travaillons que sur 19 points, et qu'il manque par conséquent une partie de l'information. Le point médian est, par définition, le point le plus accessible, c'est-à- dire le point à partir duquel la somme des distances à tous les autres points est minimale. [...]
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