Les champs d'application des politiques d'aménagement du territoire » sont diversifiés, on y aborde les réseaux urbains, …
[...] Pour tenir compte aussi de l'importance des réseaux, il faut veiller à ne pas assimiler les fonctions métropolitaines aux limites administratives du centre-ville. Les métropoles tirent leur richesse non seulement des externalités d'agglo mécaniquement produites par la concentration locale d'activité, pas seulement des seules classes créatives qui y habitent. Mais plutôt de leur capacité à capter la richesse des réseaux. Elles doivent leur puissance certes, à l'ensemble des acteurs qui y sont localisés, mais surtout au rapport de force dont elles disposent, dans l'ensemble des relations qu'elles tissent avec les territoires de leur monde. [...]
[...] L'innovation serait la clé du développement à long terme : l'Europe rêve d'abriter de nouvelles « Silicon Valley ». Il faut consacrer du PIB à des dépenses de Retz ; chaque région doit s'employer à élaborer une stratégie régionale d'innovation. Mais il faut aussi prendre en compte l'innovation qui survient de façon privilégiée, dans les métropoles où la concentration des classes créatives permet des externalités d'agglomérations maximales. Il s'agit donc favoriser l'émergence de pôles suffisamment importants (métropoles), en veillant à ne pas engendrer trop d'externalités négatives. [...]
[...] L'autre propose la création d'une « métropole intégrée », comprenant les quatre départements centraux, dans laquelle les EPCI disparaitraient, cédant la place un intervenant unique qui prendrait en charge la définition de la stratégie de l'aménagement et du logement et sa mise en œuvre locale. Les conséquences de la création de cette métropole intégrée, sont importantes. En premier lieu, on assiste alors, à l'émergence d'une figure puissante, capable de porter de grands projets. Cependant, cette situation pourrait engendrer une situation compliquée, qu'il faudrait éclaircir en définissant à nouveau, les compétences exercées par cette figure, de celles qui resteraient exercées au niveau local en particulier par la Ville de Paris. Une phase longue phase de négociation est probable. [...]
[...] Cela vient pour une large part, de ce que chacune des prémisses du raisonnement sont sujettes à discussion. D'abord, si les avancées technologiques sont toujours plus nombreuses, leur impact sur le développement économique n'est plus aussi décisif : l'Union Européenne est restée à la traine des Etats Unis, et la France ne crée pas beaucoup d'emplois liés à l'innovation. Le monde change : on passe progressivement d'un système où les progrès sont alimentés par les découvertes technologiques, à une économie où les nouveautés sont imaginées au contact du marché. [...]
[...] Aujourd'hui, « l'aménagement du territoire » représente « l'action publique » qui tente d'administrer une population diversifiée, avec ses activités, ses équipements sur un territoire donné, en étant attentif aux choix politiques et aux soucis relatifs au « développement durable ». Avec le temps, l'aménagement du territoire est devenu une compétence indépendante, reconnue dans les « politiques globales des Etats ». Cependant, en ce début du XXI ème siècle, les acteurs publics souhaitent réviser les déséquilibres et gérer les développements des territoires, soit à partir d'une condition particulière, soit à partir d'un projet global. Ces deux thèses constituent le thème des deux articles proposés. [...]
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