L'accroissement démographique en France est particulièrement remarquable dans les aires urbaines. L'espace urbain est composé de trois éléments à différencier, que sont les pôles urbains, les couronnes périurbaines et les communes multipolarisées. Les zones périurbaines encerclent les pôles, ce qui les place à la limite entre la ville et la campagne. Elles se définissent comme la somme des communes composant l'aire urbaine, à l'exception du pôle urbain. Différentes expressions rapportent la même idée, que ce soit la france métropolitaine, la france urbaine-rurale, les périphéries métropolitaines, ou encore l'interface périurbaine. En France, environ 7 900 communes appartiennent aux couronnes périurbaines.
Il serait alors intéressant de se demander quelles sont les caractéristiques des zones périurbaines en France.
[...] Les migrations dans les zones périurbaines viennent de raisons différentes selon le profil sociologique des individus. La première raison est le souhait des individus de venir vivre à la campagne plus précisément à la périphérie rurale des villes, pour résoudre le problème de l'espace et du coût d'acquisition d'une propriété en ville. Les atouts de ces zones sont de vivre dans des endroits purs tout du moins dans un air plus sain, mais aussi de pouvoir profiter du calme et de la beauté des sites. [...]
[...] Les zones périurbaines présentes des caractéristiques qui leur sont propres. Elles sont majoritairement proches des importants centres urbains contenant une vaste proposition d'emplois et donc un fort dynamisme. Depuis quelques années cependant, la densification des zones périphériques n'est plus systématiquement liée à l'attractivité des villes. L'étalement des villes dynamiques comme Bordeaux ou Marseille par exemple a ralenti alors que les périphéries des villes moins attractives telles que Calais ou Besançon se sont largement étendues. L'exception a cette évolution concerne les villes méridionales, par exemple Nice, perpignan ou encore Avignon, pour lesquelles l'attractivité du pôle urbain rime toujours avec étalement. [...]
[...] En effet, entre 1968 et 1975, la population des couronnes périurbaines a augmenté de par an. Elle s'est ensuite étendue dans les autres régions avec une plus ou moins forte importante densification de ces couronnes à la fin des années 70 et au début des années 80. Ces zones se sont construites à un moment où les individus souhaitaient acquérir des habitats individuels, ce qui n'était plus possible dans les villes anciennes où l'espace est limité. Un désir de campagne est né. [...]
[...] La question se pose alors de savoir si le jeu en vaut vraiment la chandelle ? [...]
[...] Un tel phénomène d'étalement de la ville sur la campagne a de multiples conséquences sur l'environnement des zones rurales. Cette périurbanisation des pôles urbains, comme la capitale de Paris ou les autres grandes villes françaises, se réalise à l'encontre des espaces agricoles et naturels des périphéries. Les paysages sont alors fortement bouleversés par la construction de nouveaux immeubles, de pavillons aussi, qui peuvent gâcher leur panorama. D'après une étude de l'Institut Français de l'Environnement en hectares environ de terres agricoles ou naturelles disparaissaient chaque année en France à cause de l'urbanisation. La périurbanisation entraîne aussi des perturbations écologiques. [...]
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