La ZAC Seine-Rive-Gauche est née dans le cadre de l'aménagement du secteur Seine Sud-Est (vaste zone qui s'étendait sur les deux rives de la Seine) mise en œuvre dans les années 1980. Cette vaste opération d'aménagement vise trois objectifs essentiels.
Tout d'abord, achever l'aménagement de Paris et du 13e arrondissement avec son extension vers la Seine.
Ensuite, rééquilibrer Paris vers l'est en créant des pôles de communication, d'affaires, etc.
Et enfin, contribuer au maintien de l'emploi à Paris (50 000 emplois y sont prévus).
La ZAC, dernière grande opération d'urbanisme de la ville de Paris intra-muros, fut créée le 17 mai 1991 par délibération du Conseil de Paris. Sa mise en œuvre fut concédée à la société d'économie mixte d'aménagement de Paris (S.E.M.A.P.A.), dont le président n'était autre que J. Toubon, alors maire du 13e. La S.N.C.F. et la Ville de Paris demeurant les partenaires principaux de ce projet.
[...] Ces difficultés concernent le financement même des travaux sur le site. Dans ce cadre, le projet pensé dans les années 1980 ne tenait pas compte de la crise de l'immobilier apparu dès les années 1991, années où la ZAC justement devait être opérationnelle. C'est en effet avec les préventes des bureaux et des surfaces commerciales que les partenaires de ce projet espéraient rentabiliser et viabiliser les opérations les plus coûteuses comme la réalisation du pont Charles de Gaulle, l'aménagement de la station METEOR Tolbiac-Masséna, le rehaussement des quais de la Gare et François Mauriac Avec ces méventes la S.E.M.A.P.A. [...]
[...] La Société des grands moulins de Paris s'est aujourd'hui implantée dans la zone industrielle de Gennevilliers. Ces emprises, occupées par des activités qui ont cessé ou qui ont déménagé, ont été acquises par la S.E.M.A.P.A. sur la base du prix fixé par un arrêté datant du 9 juin Réalisations majeures La Bibliothèque nationale de France est ouverte au public depuis décembre 1996 Les quartiers se situant de part et d'autre de ce monument sont eux aussi terminés depuis septembre 1997. [...]
[...] risque d'aboutir ici à une sorte de projet bâtard et à une opération grandement déficitaire que le contribuable parisien devra supporter. Comme nous le voyons, d'un point de la rentabilité, la ZAC se révèle être une mauvaise opération d'aménagement à court et à long terme. Un autre aspect critiquable à soulever est à considérer dans le fait que les partenaires de cette opération semblent n'avoir eu aucune vision d'ensemble sur le projet. Celui- ci ne paraît être en effet bien plus une accumulation de petits programmes n'ayant quasiment aucun lien qu'un véritable programme s'associant. [...]
[...] Par ailleurs, pour limiter l'impact sur la circulation automobile des travaux liés à l'aménagement de la ZAC, un autopont métallique de 250 mètres de long a été construit dès février 1994. Celui-ci passe en partie au-dessus des voies de chemin de fer et rejoint la rue Emile Durkheim. Par ailleurs, un système centralisé d'évacuation des déblais par réseau ferroviaire et par réseau fluvial a été mis en place cette même année (les déblais de chantiers et notamment ceux du METEOR et des parkings ont représenté rien qu'en 1995 : mètres cubes à évacuer, soit l'équivalent de camions). [...]
[...] Pourtant après une analyse approfondie, la S.N.C.F. opta pour son maintien, tout en prenant l'engagement de réduire les emprises ferroviaires. Cette réduction tiendra compte toutefois des perspectives d'avenir de la gare et de ses fonctions Dans cette configuration, les installations futures de la gare demeureront sur le site. Il faut souligner que cet équipement conçu par l'architecte Dominique Perrault ne rentre pas directement dans le cadre de la ZAC, mais dans celui du rééquilibrage de Paris vers l'Est. La B.N.F. [...]
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