Vivre en ville, XIXe, Paris, Lyon, Lille, monde urbain, hygiène, insalubrité, maladie, foyer, vie ouvrière
Après un recul de l'urbanisation pendant la révolution et l'Empire, la croissance urbaine connait une reprise dès la Restauration avec l'arrivée notamment des ruraux et le solde naturel positif des citadins. Le taux d'urbanisation passe de 14 à 18 %. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la population double, le taux d'urbanisation est alors de 35 %. La ville attire beaucoup les ruraux, car elle incarne la modernité. Elle offre de nombreux privilèges et les migrants, de plus en plus nombreux à s'y installer, commencent à s'y intégrer. Cette installation en villes modifie les comportements des populations au niveau de la mobilité et des besoins. Elle constitue un lieu d'impulsion principal de la vie économique, sociale et culturelle. En effet elle gouverne la campagne et les masses rurales. Malgré tout la France reste encore une France rurale.
[...] - Entassement maximum dans les centres-ville dans des conditions sanitaires déplorables. La maladie = les ouvriers, les artisans et commerçants sont les premières victimes de l'épidémie du choléra qui fait morts. L'épidémie touche Paris : connait deux paroxysmes = En avril 1832 (12 733 morts) et en juillet (2579 victimes). L'épidémie révèle l'inégalité des populations devant la mort. - Conditions de vie difficiles = Alimentation carencée et le travail fatiguant. L'alimentation est le principal poste dans le budget populaire (environs 50 à des dépenses). [...]
[...] Le XIXe siècle a connu une importante révolution urbaine. La ville dans sa forme a été bouleversée, les modes de vie des citadins modifiés. Les populations trouvent en ville les services dont ils ont besoin. Elle permet aux populations qui y vivent et les habitants des régions proches d'échanger. La tentative de réponse à la crise urbaine favorise les conditions de vie des classes aisées, mais le problème ouvrier n'est pas réellement résolu malgré les initiatives patronales. À la fin du XIXe siècle, les villes en France rassemblent une part importante de la population nationale. [...]
[...] - la mobilité est une caractéristique de la vie urbaine : les déménagements se font dans des espaces restreints par l'attachement qu'ont les habitants à l'espace urbain. La mobilité résidentielle est due à l'offre d'emploi. Elle est la plus forte dans les milieux populaires. La banlieue constitue une destination des déménagements : les Bellevillois du XXe arrondissement vont à Bagnolet ou à Montreuil. Les nouveaux arrivants s'agrègent dans les quartiers populaires des faubourgs. Une ségrégation spatiale s'opère ce qui amplifie l'écart entre quartiers bourgeois et périphérie ouvrière. [...]
[...] Il y a le chef d'atelier qui emploie des ouvriers. Le monde des comprend des gens de niveau de qualifications et de genres de vie très différents. - Les travailleurs des « manufactures ». La main-d'œuvre est abondante en ville. = À Lille, en 1832, les fabriquent emploient 22 000 personnes qui habitent presque tous dans la ville. Les difficultés du genre de vie sont les mêmes pour les ouvriers à domiciles et ceux de la manufacture. Durée de travail longue : en moyenne 10 heures de travail par jour. [...]
[...] La ville représente la modernité. Les théâtres, les opéras, les musées, les salles de concert se multiplient. Les expositions universelles célèbrent l'industrie (Paris 1889 et 1900). - La ville, le centre d'échanges : les rapports sociaux se diversifient, les lieux de sociabilité sont plus nombreux (tavernes, cafés, écoles, spectacles) - La ville est le lieu de consommation : c'est un lieu de diversité et de mobilité : humbles et grands s'y côtoient. Mendiant et boutiquiers, ouvriers et magistrats, domestiques et ministres. [...]
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