La construction des villes s'est faite d'abord par une logique commerciale et économique : les premières villes sont situées le long de l'Euphrate et du Tigre dans l'ancienne Mésopotamie. Les deux autres motifs de construction possibles sont la politique et la défense. Au cours de l'histoire les raisons et les logiques de construction ont changé mais la ville a toujours tissé un lien avec son territoire, la ville contemporaine est liée au développement des services. Le terme ville, qui est d'origine latine : villa, ae qui signifie la maison de campagne romaine pour les riches, a beaucoup évolué le long des siècles et il a de nombreux synonymes dont la Cité qui est la ville grecque. Il n'existe pas de définition uniforme et elle est différente selon les manuels ou les dictionnaires.
Définir la ville est difficile du fait de la multiplicité des critères et cela ne va pas changer puisque les préoccupations urbaines ont pris de l'importance et de nombreuses mesures politiques tentent d'améliorer la ville, son accessibilité et son rapport au territoire.
Un territoire est un espace géographique qualifié par une appartenance juridique quand on parle de territoire national ou par une spécificité naturelle ou culturelle. La notion de territoire est associée à celle de frontières. D'après Bailly « Le territoire est un espace vécu », donc c'est un espace qui bouge, plein de dynamismes et d'empreintes culturelles.
Quelles relations et organisations entretiennent les villes et les territoires en France ?
[...] La plupart du temps la ville s'étend sur plusieurs communes. Mais dans les années 60 la périurbanisation estompe la rupture entre villes et campagnes. Il y a donc la création d'une seconde notion : la ZPIU (zone de peuplement industriel et urbain). Elle prend en compte les migrations quotidiennes domicile/travail, taille des établissements ind., commerciaux et adm. Mais en 1990 les ZPIU représentaient 96% de la population. Plus l'influence de la ville grandit sur le territoire, plus les limites deviennent floues on crée alors la notion d'aire urbaine : un ensemble de communes d'un seul tenant constitué par un pôle urbain et sa couronne périurbaine dont au moins 40% de la pop résidente a un emploi dans le pôle ou les communes attirées par lui. [...]
[...] C'est pour cela que l'environnement et la volonté d'être sur un territoire sain prime dans la construction des nouvelles villes. Mais dans le cas des villes nouvelles le défi de l'étalement urbain se pose, en effet les villes s'installent non pas seulement sur un territoire mais sur plusieurs territoires en s'étalant au-delà des frontières administratives et nationales avec l'influence de l'union européenne. On peut se demander quel avenir à la ville et quelle forme elle prendra; une politique d'aménagement vise à harmoniser la répartition spatiale des villes ce qui leur a permis de s'étendre sur le ou les territoires. [...]
[...] (carte des aires urbaines). Ces différentes notions montrent des difficultés pour délimiter une ville en dehors du maillage administratif bien qu'il montre la relation qu'entretient le territoire avec ses villes, les espaces attirés par les villes doivent donc s'organiser. II) L'organisation du territoire autour de la ville L'inégale répartition des villes A partir du plan et du bâti de la ville on peut étudier les formes urbaines et identifier les différents tissus urbains. Elles traduisent des nécessités matérielles et une organisation sociale. [...]
[...] Ainsi les villes forment l'armature, le squelette du territoire mais de manière inégale ce qui forme un déséquilibre de la répartition spatiale . En effet il y a beaucoup plus de grandes villes à l'Est du territoire si l'on trace une ligne imaginaire entre le Havre et Marseille : il y a 70 villes moyennes sur 112 et 12 grandes villes sur 15. Néanmoins il y a une remise en cause des normes de centralité. Dans une première phase le centre perd une part de son pouvoir d'attraction et de commandement au profit de la périphérie immédiate. [...]
[...] Cette théorie a été critiquée comme les consommateurs ne se rendent pas forcément dans le centre le plus proche. En milieu urbain du pouvoir d'achat est dépensé dans un centre de niveau supérieur. Ces attractions forment des réseaux qui forment une armature sur le territoire : réseau linéaire où plusieurs villes se partagent les fonctions dans une région. Le réseau polarisés-articulés où la région est polarisée autour d'un centre mais articulée autour de vallées. Ces réseaux mettent en avant la relation centre/périphérie qui a évolué : il y a à présent des rapports administratifs, techniques et financiers qui se voient dans les flux de la consommation téléphonique. [...]
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