« Paris, cœur et cerveau de la France » (Demangeon 1948, 791), c'est en ces quelques mots, empruntés au géographe français Albert Demangeon, que l'on peut décrire au mieux la capitale française. Paris s'impose aujourd'hui comme une capitale politique, économique, culturelle, capitale romantique et glamour, de la mode et du luxe, de renommée nationale et internationale. Mais c'est avant tout le poids de l'Histoire qui a imposé à la ville ce statut spécifique. Paris est en effet le plus important pôle urbain de la France. Des siècles de centralisation ont participé aux regroupements de tous les centres décisionnels, politiques, économiques, administratifs et culturels (Bastié 1990). La capitale française a ainsi été le siège quasi-continu du gouvernement sous la République. De plus, la ville a été à l'origine de tous les grands bouleversements de l'histoire nationale et le foyer des révoltes (telles que la Fronde en 1652, les Révolutions de 1789, 1830 et 1848, la Commune en 1871 ou encore Mai 1968…).
[...] La baisse ininterrompue ralentit cependant depuis les années 1980. En 2004, pour la première fois depuis un demi-siècle, Paris connaît un accroissement de sa population intra muros, conformément à une tendance au repeuplement du centre observé dans d'autres métropoles mondiales[1] (Fierro 1996, 14). Économiquement parlant, le tourisme est un secteur majeur de l'activité économique parisienne. Paris est la première destination touristique mondiale. Que ce soit pour les affaires (congrès, salons, foires internationales) ou pour le plaisir, la ville accueille chaque année 26 millions de touristes étrangers, qui rapportent chaque année 8 milliards d'euros de retombées économiques et 22 millions d'euros de recettes fiscales liées à la taxe de séjour. [...]
[...] A propos des espaces verts, on remarque que la ville de Paris offre peu de place au règne végétal. En excluant les bois de Boulogne et de Vincennes, les parisiens disposent de 3.7 m2 de verdure par habitant, soit environ 6 fois moins qu'un Berlinois et 3 fois moins qu'un Londonien. Cependant, sous les 18 années des 3 mandatures de Jacques Chirac à la mairie de Paris, de nouveaux parcs ont été créés, les bois ont été reconquis et la voirie aménagée afin de rendre Paris plus vert qu'il ne l'était (Vasseur 1999, 92-120). [...]
[...] Le secteur tertiaire, quant à lui, regroupe hors commerce des emplois parisiens (Japan External Trade Organization 1994, 103). En 2005, environ établissements de services étaient comptabilisés à Paris, ce qui représente près des deux tiers du nombre total d'entreprises parisiennes. Ce secteur d'activité employait près de personnes en 2005. Paris est également une place financière de haut rang. La Bourse de Paris est la quatrième au niveau mondial et la deuxième place financière européenne avec près de 400 établissements présents fin 2002 (Agence de développement économique de Paris. En ligne www.parisdeveloppement.com, page consultée le 18.11 .06). [...]
[...] La ville s'occupe de l'entretien des établissements, des questions de maintenance, de la restauration . Les deux pôles de la jeunesse et des sports apparaissent comme particulièrement importants pour le maire de Paris, Bertrand Delanoë, qui s'est battu, en vain, en 2005 pour que sa ville obtienne les jeux Olympiques de 2012. La mairie ne possède pas moins de 366 équipements sportifs dont le Parc des Princes, Les courts de Rolland Garros, le Stade Pierre de Coubertin .Et pour la jeunesse centres d'animation, proposent plus de 250 activités. [...]
[...] En ligne www.paris.fr, page consultée le 18.11 .06). Pour financer ses actions, la mairie de Paris dispose de deux budgets distincts : un budget communal ( 6.015 milliards d'euros en 2004) et un budget départemental ( 1.1 milliard d'euros). En 2004, un tiers du budget de la ville était dévolu à l'investissement (construction et entretien des équipements), un quart pour les programmes sociaux, le reste se divisant entre l'aménagement, l'environnement, la propreté, les espaces verts et la voirie (Mairie de Paris 2006. [...]
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