Paris est l'un des plus importants foyers économiques et politiques de la France. En effet, elle concentre à elle seule ¼ de la production industrielle nationale et 1/3 de l'activité tertiaire. Par ailleurs elle est également avec ses 105km2, l'une des plus belles villes du monde du point de vue touristique (elle attire 20 millions de touristes par an, ce qui la place au premier rang mondial) et culturel, et fait rêver plus d'un.
Mais à travers cette image se cachent des incertitudes comme la question de l'intégration, tant sur les plans sociaux et culturels, que politiques et économiques. Tout d'abord, cette ville concentre 3 millions d'habitants dont 17 % d'étrangers, qui le plus souvent vivent dans les banlieues, contrastant avec les quartiers chics de la capitale. De plus des exclus, des « individus hors norme », sont eux aussi très présents, éprouvant des difficultés à se « faire leur place » dans la société. En effet, ils ont du mal à trouver un emploi, à se forger une identité, mais également à atteindre une certaine norme de consommation. Ainsi, ces individus stigmatisés sont victimes de discrimination et quelque fois de violence. Malgré ces handicaps et dans un tel contexte, Paris reste-elle une métropole où il est facile de s'intégrer ? Et dans ce cas, les problèmes rencontrés par cette population ne seraient-ils pas dus à un manque de volonté de s'insérer dans la société ? Ou au contraire sont-ils délaissés par la politique que la ville mène en leur faveur ? Par ailleurs, la ville respecte-elle le principe d'égalité, selon lequel tous les individus auraient les mêmes chances de réussite dans la vie ?
Mais qui sont les individus composant cette population d'exclus ? Comment la ville gère-t-elle ces problèmes, et surtout, existe-il d'autres moyens d'intégrer la population ?
[...] De plus Millions d'Euros seront affectés à la création de structures dans les 10ème, 11ème, et 12ème arrondissements. En tout, six centres d'hébergement d'urgence devraient être construits. En même temps, les aides sociales d'urgence, dans le cadre de la commission départementale de l'action sociale d'urgence, accueillirent les personnes en situation de grande précarité. Ainsi, les Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale ou des services spécialisés comme le Centre d'Action Sociale de la ville de Paris hébergent les plus démunis. Les 3/4 des adultes les fréquentant sont privés de domicile fixe, et près d'1/3 d'entre eux dorment le plus souvent dans la rue. [...]
[...] La mise en place des conseils de quartier a également permis de renforcer la démocratie locale en impliquant davantage les habitants dans les décisions ou les projets les concernant. D'autres organes, moins performants, avaient déjà été mis en place dans ce but, comme le Conseil de la Citoyenneté des Parisiens non communautaires (depuis le 12 janvier 2001), le Conseil de la Vie Etudiante, ou encore les Conseils de la Jeunesse. Conclusion La ville de Paris a donc entrepris d'améliorer le quotidien des plus exclus comme les pauvres, les jeunes, les personnes âgées Cependant, de nombreuses limites se sont fait connaître : ainsi, par exemple, une politique qui cherche à mobiliser une population qui ne se sent pas concernée, ou encore le développement des emplois précaires sous prétexte d'aider les personnes en difficulté. [...]
[...] Par ailleurs, la ville de Paris avait décidé en 2003 d'accorder une augmentation de du montant des aides sociales diverses, engageant ainsi 3 millions d'Euros, afin d'assurer le Plan alimentaire, et de créer un nouveau lieu de restauration sociale assise. Une campagne de prévention sanitaire avec pour la première fois pour les plus démunis un dépistage gratuit du cancer du sein, de la tuberculose, des maladies sexuellement transmissibles . coûtant la somme de 4,6 millions d'Euros aura également lieu. La construction de logements sociaux 23% de la population parisienne vit dans des HLM. [...]
[...] En effet, on distingue les Fonds d'action sociale pour les travailleurs immigrés, l'Office des migrations internationales, le GELD, la direction de la population et des migrations du ministère des Affaires Sociales, le conseil national pour l'intégration des populations immigrées, la commission interministérielle pour le logement des populations immigrées De plus, un Observatoire des Français d'origine étrangère et originaires des DOM-TOM et une Agence nationale de l'accueil des étrangers vont être créés. Cependant, ces nombreux organismes ont des moyens d'intervention limités, et ne sont pour la plupart que peu efficaces. [...]
[...] Mais pourtant les inégalités sociales face à l'école n'ont pas disparues malgré une importante élévation du niveau général d'instruction. En effet, chaque année, de nombreux enfants commencent leur scolarité avec un handicap : ils ne trouvent pas à la maison le soutien nécessaire pour apprendre à lire. La plupart prennent, dès l'âge de 7 ans, un parcours qui les mènera aux exclusions sociales et professionnelles, liées à l'illettrisme. Par ailleurs, le niveau d'études des enfants ressemble souvent à celui de leurs parents. [...]
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