C'est avec conviction que Bordeaux se redessine depuis la seconde moitié du XIXe siècle, autour d'un grand projet urbain, qui rend à ses habitants le plaisir de vivre en ville et crée les conditions d'un nouveau développement économique, social et culturel collectif. Cité au passé prestigieux, métropole touristique et économique, capitale mondiale du vin, pôle universitaire et de recherche, ville de fête et de saveurs, l'on peut ainsi associer cette ville au génie de ses lieux, à une alchimie du vaste et de la convivialité, ainsi qu'à ses saveurs et à son dynamisme.
Bordeaux est la capitale de l'Aquitaine et première agglomération de l'espace atlantique français mais cultive cependant certains traits d'une ville méridionale. Son climat est d'abord véritablement méridional si l'on considère que la température moyenne annuelle est de 13°C ce qui n'empêche pas d'y avoir une pluviométrie considérable.
[...] Cependant afin d'avoir une vision plus organisée de ce lieu, nous l'étudierons sous trois axes : I. L'identité et la vie bordelaises Une identité qui repose sur la mixité et la diversité Bordeaux est la capitale de l'Aquitaine et première agglomération de l'espace atlantique français mais cultive cependant certains traits d'une ville méridionale. Son climat est d'abord véritablement méridional si l'on considère que la température moyenne annuelle est de 13°C ce qui n'empêche pas d'y avoir une pluviométrie considérable, jour sur 3). [...]
[...] Ce courant ne s'illustre pas ici avec une agressivité particulière envers les protestants et la Fronde ne se résume ici qu'à une émeute urbaine près du fort du Hâ. La ville s'adapte avec souplesse à la nouvelle administration royale ainsi qu'à la férule des intendants mandatés par Paris. Durant le Siècle des Lumières l'essor économique se traduit par un commerce intensif avec l'Europe du Nord et les Amériques. On note ensuite le début d'une période de crise durant l'Empire, notamment à cause du conflit avec l'Angleterre qui freine considérablement les activités du port. [...]
[...] Cet océan de pins, qui a triomphé de marécages insalubres recèle de lacs et contient le bassin d'Arcachon ainsi que les Landes de Gascogne. On retrouve au sud de la Garonne et de la Gironde le même paysage couvert de pins et parcouru de rivières parsemées de lits de sable. Ces petites rivières s'écoulant du plateau landais forment au sud de la Gironde un groupe de lacs d'eau douce : celui d'Hourtin-Carcans, le plus sauvage, couvre plus de ha, et constitue la plus grande zone d'eau douce littorale de France. [...]
[...] Selon Pierre Veilletet : le vin est le sang de cette ville ».En effet c'est en 1296 sous Philippe le bel que le vignoble qui porte actuellement ce nom se développa sur quelques lieux carrés. Ce vignoble parcourut ensuite les rives de la Garonne afin de couvrir hectares, soit ( + d'1/10ème du territoire de la Gironde). Actuellement, la production viticole se maintient par la puissance des maisons de commerce bordelaises. Au prestige du vin est associé la gastronomie d'un terroir extrêmement riche. [...]
[...] En définitive la ville de Bordeaux a ce caractère spécifique de grande ville et de paysage naturel : c'est en effet une grande métropole française ce qui ne l'empêche pas de garder les traits d'un espace rural. C'est également une cité qui repose sur la mixité et la diversité ainsi que sur la richesse de son terroir. Son histoire aussi permet-elle de saisir les causes de ces deux derniers éléments. En effet si Bordeaux a connu des heures sombres et un développement à croissance variable au fil de son passé, elle ne se hisse pas moins aujourd'hui à la place des métropoles françaises. [...]
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