A partir du 19ème siècle, l'agglomération grenobloise a commencé son expansion dans la vallée du Grésivaudan. La première commune rattachée fut Gières, grâce à l'implantation du chemin de fer. Nous verrons que les communes de l'agglomération présentent toutes une particularité commune sur le plan de leur site, mais que malgré tout, elles connurent des évolutions différentes dans le temps. A travers ce dossier, il nous sera possible de comprendre d'où viennent les disparités entre la rive droite et la rive gauche de l'Isère, en termes d'habitation et d'industrialisation. Nous montrerons comment le chemin de fer et la construction de l'autoroute jouèrent un rôle majeur dans l'industrialisation de la vallée et pourquoi les conditions naturelles furent décisives dans le choix de l'implantation des villes et villages.
Nous parlerons donc dans un premier temps de la topographie de la vallée du Grésivaudan, puis nous verrons son influence sur l'urbanisation. Enfin nous traiterons de l'industrialisation.
[...] La présence de ce type de logements est due au passé très industriel de cette zone. Habitat collectif et individuel dans le centre de Gières En face, rive droite, nous effectuons un arrêt à Crolles pour parler de l'industrialisation, et nous voyons par la même occasion les logements. Ce village était auparavant très petit, et son expansion s'est produite après l'implantation de son pôle de haute technologie. Cette nouvelle activité a attiré de nombreux cadres et ingénieurs dans la région, entraînant donc la construction d'habitats individuels et plutôt cossus. [...]
[...] L'urbanisation Le long de cette vallée du Grésivaudan, on trouve des villages implantés à des zones bien spécifiques. En effet, ils se situent tous sur les cônes de déjection évoqués dans la partie précédente. Cela est dû au fait qu'il y a longtemps, la plaine de l'Isère était marécageuse et présentait donc de forts risques pour les habitations. Les populations ont donc choisi d'implanter leur village le plus près possible de la rivière, mais en hauteur, c'est-à-dire sur les cônes de déjection (malgré l'instabilité de ces derniers). [...]
[...] La principale mesure de ce schéma est la création de zones agricoles volontairement inondables (des casiers), pour permettre à l'eau de se répandre sans atteindre les habitations. Les nombreux cours d'eau qui se jettent dans l'Isère connaissent eux aussi des crues qui peuvent être néfastes aux installations humaines. En effet, nombre d'entre eux traversent des villages et peuvent dévaster les maisons en cas de crues qui peuvent se présenter sous forme de laves torrentielles (forte proportion de matériaux solides). C'est ce qui s'est passé les 22 et 23 août 2005 à Lancey, Domène, et Pontcharra. [...]
[...] Le contexte économique et historique joue donc un rôle majeur, encore aujourd'hui, dans l'opposition des deux rives de la vallée du Grésivaudan. Croquis bilan de la vallée du Grésivaudan Bibliographie indicative Les Représentations sociales : Pratique des études de terrain de Pascal Moliner, Patrick Rateau, Valérie Cohen-Scali Ed. [...]
[...] Le fond de la vallée est pour cette raison très plat, l'Isère adopte ainsi un cours sinueux, avec de nombreux méandres. Coupe de la vallée du Grésivaudan au niveau de la dent de Crolles De part et d'autre de la vallée on trouve deux massifs montagneux : le massif de Belledonne sur la rive gauche de l'Isère, et le massif de la Chartreuse sur la rive droite. Côté rive gauche, le massif de Belledonne monte progressivement, il y a tout d'abord un étage collinéen, puis les balcons de Belledonne et enfin les sommets. [...]
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