UE Union Européenne, frontières de l'UE, politique de l'UE, États-membres de l'UE, organisation de l'UE, critères d'adhésion de l'UE, Brexit, programme INTERREG, PESC Politique Etrangère et de Sécurité Commune, euroscepticisme
Au milieu du XXe siècle, le bilan désastreux de deux guerres mondiales pousse les nations européennes à s'unir pour éviter de nouveaux conflits et faire face aux défis futurs. C'est ainsi que la déclaration Schuman du 9 mai 1950 marque le point de départ de la construction de la communauté européenne, réunissant tout d'abord six « États fondateurs ». Devenue « Union européenne » avec l'application du Traité de Maastricht (Pays-Bas) conclu en 1992, elle est le résultat provisoire d'élargissements successifs unissant des territoires divers. Ses frontières — tant intérieures qu'extérieures — sont régulièrement affectées de profonds changements et font toujours l'objet de nombreux débats. Le sujet « Union européenne, frontières et limites » pose donc le problème de la dynamique d'élargissement de l'UE et des tensions autour des projets d'approfondissement de ses institutions. Quelles sont les conséquences spatiales des dynamiques d'élargissement ou d'approfondissement de l'Union européenne ? Quels débats existe-t-il autour des limites de l'Union européenne ?
[...] La libre circulation des personnes Certains Etats-membres ne font pas partie de l'espace Schengen créé en 1995 Irlande, Roumanie, Bulgarie, Chypre), tandis que des Etats non-membres de l'UE y sont intégrés (Suisse, Norvège, Islande). Entre europhiles convaincus et montée de l'euroscepticisme L'approfondissement du projet européen ne fait pas l'unanimité à l'intérieur des frontières, comme en témoigne par exemple le refus néerlandais et français de la Constitution européenne en 2005. Certains gouvernements sont également réservés devant les projets européens, voire même se déchirent sur des sujets comme la question de l'accueil des réfugiés. Certains États au cœur de la construction européenne adhèrent à toutes les structures communes, à la monnaie unique, à l'espace Schengen. [...]
[...] Ainsi, deux positions différentes s'affrontent quand on parle d'élargissement du projet européen : faut-il accélérer l'adhésion de nouveaux Etats membres ou approfondir l'union déjà créée ? Comment faut-il gérer l'élargissement et jusqu'où vont les frontières de l'UE ? Les réponses à ces questions ne sont pas tranchées et donnent le sens même du projet européen. C'est pourtant un défi essentiel de l'UE d'apporter des réponses à ces questions car une union à géométrie variable ne peut qu'affaiblir l'UE qui peine encore à parler d'une seule voix au niveau international. [...]
[...] Eloignés de leur métropole et de l'UE (Groënland à 3000 km du Danemark et Nouvelle-Calédonie à km de la France), ces territoires repoussent les limites de l'UE. Malgré les aides qui leur sont souvent bien nécessaires pour pallier à une faiblesse de développement (programme INTERREG de ces territoires représentent des potentialités énormes : atouts pour le tourisme et la production de produits tropicaux (bananes en Guadeloupe, par ex.), ils agrandissent également considérablement la ZEE de leur Etat. L'UE contrôle ainsi une ZEE de 25 millions de km², dont près de 10 M km² pour la France (2ème ZEE mondiale). [...]
[...] Ses frontières - tant intérieures qu'extérieures - sont régulièrement affectées de profonds changements et font toujours l'objet de nombreux débats. Le sujet « Union européenne, frontières et limites » pose donc le problème de la dynamique d'élargissement de l'UE et des tensions autour des projets d'approfondissement de ses institutions. Quelles sont les conséquences spatiales des dynamiques d'élargissement ou d'approfondissement de l'Union européenne ? Quels débats existe-t-il autour des limites de l'Union européenne ? Pour répondre à cette problématique, nous montrerons tout d'abord la fragmentation politique de l'UE dont le territoire est difficile à définir. [...]
[...] Ainsi, une politique qui concerne tous les Etats-membres a été appliquée. C'est d'abord la création d'un marché commun (la CEE) en 1957, conduisant à la suppression des taxes douanières et à la mise en place de tarifs extérieurs communs. C'est ensuite, la mise en place de politiques sectorielles communes, par exemple la PAC (Politique agricole commune) en 1962 : apportant un soutien aux agriculteurs par le biais de prix de vente garantis, elle a permis la création d'une agriculture puissante et exportatrice. [...]
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