Les villes, depuis leur plus lointaine origine, sont les lieux centraux du pouvoir religieux et politique, des lieux de production de biens et de services, mais aussi, et surtout, des lieux de rencontres et d'échanges économiques et culturels, c'est-à-dire des foyers de convergence de flux d'hommes et de marchandises.
Les relations que les villes entretiennent avec la circulation et avec les réseaux qui acheminent les trafics sont donc anciennes et particulièrement décisives : leur développement comme centres de l'activité et de la vie sociale fut souvent lié à leur capacité de polarisation des flux.
[...] - Les péages peuvent avoir, eux aussi, des effets redoutables à très grande échelle. Par exemple, dans une agglomération, les entreprises vont s'installer et s'agglomérer sur les zones industrielles situées avant le point de péage et délaisseront celles qui sont localisées au- delà. III/Mobilité urbaine : une condition du développement économique mise au défi par le développement durable Pour comprendre la question de la mobilité urbaine contemporaine, il est indispensable de rappeler la nature des relations entretenues entre la morphologie des agglomérations urbaines et les systèmes de transport. [...]
[...] Le potentiel parisien est accru par la connexion au système TGV. On note par ailleurs, en 2006, la privatisation des aéroports de Paris (nouvelle politique de l'État). L'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle est un exemple de plate- forme multimodale à laquelle on accède par le TGV. Les faiblesses du transport fluvial : La France possède le plus long réseau fluvial, mais à l'un des trafics les plus faibles, par manque de connexion avec l'Europe du Sud. Ce secteur étant en difficultés il y a peu d'innovation, qui serait pourtant nécessaire au développement Ainsi, on peut dire que cet ensemble de réseaux se partage le territoire français. [...]
[...] En effet, la mobilité constitue un élément constitue des différentes positions dans la ville : dans Paris intra-muros des déplacements se font à pied tandis que la part de marché de l'automobile individuelle dans la mobilité individuelle est extrêmement faible et déclinante. Inversement dans le mode de vie périurbain, les déplacements autres qu'en voiture comptent pour très peu. Les questions de mobilité se trouvent au cœur du débat public. La mobilité devient un enjeu de la civilisation. La connexion transports publics/espace public/bien public se fait progressivement dans les esprits et elle se distingue de plus en plus du couple individuel/collectif : ce sont bien des individus qui prennent les transports publics, mais aussi marchent à pied ou pratiquent l'auto- partage. [...]
[...] La France a un des réseaux les plus denses et les plus performants du monde. (Voies ferrées : km, routes : km, canaux : 8500 km, gazoduc : km, oléoduc : 3024 km, nombre d'aéroports : 477). Les réseaux de transport sont construits en toile d'araignée avec Paris pour cœur. La France dispose d'un projet de Schéma national des infrastructures de transport (outil de planification des projets d'aménagement du territoire français visant à développer les transports ferroviaires et fluviaux, mais également certains aménagements aéroportuaires et routiers). [...]
[...] Conclusion : La mobilité est donc un enjeu important de la civilisation urbaine. Les transports en France ont un impact sur le développement économique et social des villes. Cependant ce sureffectif des transports routiers entraîne la congestion de la voirie, l'émission de gaz à effet de serre (CO2). Ces conséquences néfastes provoquent le mécontentement des écologistes. Une solution est alors cherchée pour construire un nouveau modèle qui permettrait de réguler les déplacements et qui répondrait dans le même temps aux exigences de développement durable. [...]
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