L'organisation du territoire français, comprenant à la fois la métropole et les Départements et Territoires d'outre-mer, ne saurait se faire, à l'heure actuelle, sans les transports, de quelque nature qu'ils soient. La notion de transport est toutefois très large, et peut comprendre aussi bien le transport « d'hommes », où on peut évoquer toutes les infrastructures permettant ces transports, à savoir les transports en commun, les routes, les aéroports, les ports, les lignes ferroviaires… ; mais aussi le transport d'électricité, de gaz, d'eau, ainsi que le transport d'informations « virtuelles » via internet ou les téléphones portables. Ces transports divers génèrent alors des flux, dont l'épicentre est la capitale, notamment pour les flux humains. On a alors un système de transports qui s'organise et qui se concentre autour de Paris, afin de relier la capitale au reste de la France Métropolitaine, ainsi qu'aux autres pays européens limitrophes, modifiant considérablement l'environnement de manière à organiser le territoire afin de le rendre plus accessible. Les transports prennent donc une place relativement importante dans notre vie quotidienne, c'est-à-dire qu'ils sont omniprésents, bien qu'ayant subi une réelle évolution. Cette intensification des transports a donc pour rôle de répondre aux besoins de la population à se déplacer, à vivre dans de meilleures conditions (avec l'apparition de l'électricité dans les foyers par exemple), et à diffuser des informations via internet, ou la téléphonie.
[...] C'est le cas de Tahiti, où les déplacements en voiture représentaient, entre 1971 et du trafic, alors que les transports en commun étaient en recul de 30%. A la Réunion, des négociations ont été lancées entre 2006 et 2007 afin de répondre aux problèmes de l'aménagement du territoire. La route des tamarins a ainsi été créée afin de répondre au problème de l'engorgement automobile, d'autant que le taux d'équipement automobile pour les Réunionnais est particulièrement important. Le taux de transport en commun n'est que de ce dernier n'étant pas suffisamment développé. [...]
[...] Le réseau de chemin de fer est, dans un premier temps, calqué sur les anciennes routes royales. On retrouve alors, peu à peu, de grands Axes Paris-Nord, Paris-Caen, Paris-Orléans, et le plus important, l'axe Paris-Lyon-Marseille. Seul le Massif Central devient un obstacle, Clermont- Ferrand ne débouchant que sur Paris et Lyon. En 1870, début de la IIIe République, on tente de traduire l'égalité de façon territoriale, c'est-à-dire, de desservir le territoire de manière homogène, plutôt que de centraliser la quasi-totalité des activités sur Paris, comme l'avait fait le Second Empire, qui avait incité des compagnies privées à fusionner entre elles afin de créer un réseau cohérent. [...]
[...] Au XVIe siècle, on décide de créer les Parlements en dehors des villes, dans le but de dégager une réelle distinction entre ville-Etat et ville économique à l'exception, évidemment, de Paris, si on exclut la période de règne de Louis XIV, entre 1661 et 1715, qui fit construire le château de Versailles pour s'éloigner de la capitale. Paris se distingue donc des autres villes de France par la concentration à la fois du pouvoir politique, et du pouvoir économique, représentant l'unité nationale. Ainsi, les transports sont organisés en conséquence, centralisant la grande majorité des routes sur Paris. C'est d'ailleurs sur ce réseau de routes royales que sera calqué, au moment de la Révolution industrielle à la fin du XVIIIe siècle, le réseau ferré. Après la révolution de 1789, cette tradition de l'organisation en étoile s'est conservée. [...]
[...] On voit même apparaître un système de vélos en libre-service, comme les Vélib' à Paris en 2007, ou encore les voitures électriques en libre-service, comme les Autolib' Parisiennes en 2011. Les transports font donc aujourd'hui partie intégrante de notre vie quotidienne. A l'heure actuelle, le système de transport en France respecte la tradition de l'organisation en étoile, délaissant un peu le reste du territoire. Certaines zones souffrent en effet d'une absence de pôles urbains et/ou de grandes voies de communication. On parle alors de France du vide ainsi que l'explique Béteille en 1981. Paris reste en effet la ville la mieux desservie de France. [...]
[...] Le plus important, l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle, premier aéroport français, et deuxième Européen, a vu défiler 60 millions de passagers en 2011, tandis que celui d'Orly n'en a vu défiler que 27 millions. Ces deux aéroports sont les plus grands de France, et le nombre très important de passagers annuels est révélateur de l'ouverture de la France sur le monde aéroports, au total, sont présents en France. Ils ont alors un rôle important dans l'organisation du territoire français par rapport au monde. Le développement du chemin de fer est également une preuve de cette ouverture de la France sur le monde. [...]
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