L'explosion de l'urbanisation massive des dernières années que nous avons pu constater en cours pose plusieurs contraintes liées à l'organisation structurelle spatiale, notamment dans les formes de déplacements et de mobilité. La diminution du trafic Paris à Paris et banlieue à Paris voit l'explosion des secteurs en plein développement, tels que les périphéries en Ile de France et la banlieue.
Les infrastructures urbaines mises en place ne constituent pas seulement des avantages : on remarque aussi la présence de problèmes liés à l'automobile et à son usage, qu'ils soient d'ordre individuel, ou urbain (la saturation des réseaux). En ce sens, le Rapport sur l'État de l'Environnement rédigé par l'Institut français de l'Environnement (IFEN, 1999) met l'accent sur les faisceaux de nuisances supportées par les habitants des banlieues, qu'il s'agisse de la proximité d'une autoroute ou d'une voie rapide, du niveau du bruit ou de la pollution atmosphérique.
Cette utilisation massive engendre une problématique des enjeux de la ville : ville durable, mise en place d'une politique urbaine qui incite au délaissement de l'automobile... L'automobile a considérablement modifié nos villes, par la mise en place de différentes structures en créant des
périphéries par exemple. L'automobile a créé la ville que nous connaissons aujourd'hui.
L'automobile est un sujet qui fait polémique, les politiques utilisent l'automobile comme bouc émissaire de la tendance anti-sociale et essai de chercher des solutions qui frôlent le radicalisme comme par exemple le stationnement payant en centre-ville, la suppression des parkings, la création de parkings souterrains ou encore des parcs relais en périphérie. L'automobile existe et ce moyen de déplacement est le plus répandu, c'est ce qui permet de relier le
« péri » à « l'urbain » Comment expliquer le rôle de l'accessibilité à ces lieux ? Comment l'automobile joue-t-elle un rôle – notamment social- dans la structuration de la ville ? De quelle(s) nature(s) est ce rôle ? Comment peut-on caractériser l'espace francilien de l'espace parisien ?
[...] Les deux modèles comme nous l'avons vu s'opposent, le modèle de dépendance automobile se caractérise par l'adoption d'une norme sociale : la voiture est un moyen habituel et normal de ce déplacer. Bibliographie Ouvrages spécifiques : Dupuy Les territoires de l'automobile Anthropos, Paris 11:15 Wiel Ville et automobile Descartes et Cie, Paris Articles scientifiques : Brevet N., Pratiques de mobilité et aménagement urbain : les déplacements domicile-travail des actifs habitant à Marne-la-Vallée, Espaces et sociétés 2004/ p. 135-157. Coutard Dupuy Fol La pauvreté périurbaine : dépendance locale ou dépendance automobile ? [...]
[...] En réalité, comme les réseaux de transport desservent l'espace de façon quasi exhaustive, puisque les lacunes ne sont pas réellement impénétrables (il existe presque toujours une route qui traverse une forêt ou un champ), les espaces urbains fonctionnent en réalité selon une métrique rapide. Préserver une hiérarchie d'espaces libres totalement impénétrables et en densité suffisante pour aboutir à une métrique lente semblant difficile, la question du comment traduire le principe de la métrique lente dans les réseaux réels demeure. 4:15 L'automobile a profondément bouleversé nos modes de vie et nos territoires, et facilite le quotidien de la plupart des utilisateurs. L'automobile présente des inconvénients, elle consomme trop d'énergie et trop d'espace. [...]
[...] Nous verrons ici les raisons qui peuvent affecter de telles différences entre populations péri-urbaines. I Le délaissement de certaines populations isolées (en rapport à l'activité, le chômage, vieillissement de la population) et les raisons sociales Le développement de l'automobile donne aussi lieu à une individualisation des individus en couronne de l'Ile de France : Cette déconnexion entre localisations et résidences, des activités et des services a été particulièrement forte dans les territoires où la croissance urbaine a été concomitante à la diffusion progressive de l'automobile. [...]
[...] iv Voir Des réseaux lents contre la dépendance automobile ? Concept et implications en milieu urbain v En ce sens, nos observations de terrain visent également à repérer géographiquement les lieux de concentration de ces limitations automobiles, comme les panneaux de limitation de vitesse, les ralentisseurs et passages à niveaux, les stops, feux rouges . et à en faire une comparaison avec des espaces plus isolés qui ne nécessitent pas ce type de limitation. [...]
[...] Cette culture de résistance à l'automobile est née par la volonté de préserver l'environnement urbain qui prend en compte la qualité de vie des citadins. Si les politiques contre l'automobile sont nombreuses et variées, leur efficacité est néanmoins souvent limitée pour la simple et bonne raison que les actions sont menées en dehors du système automobile et ne peuvent donc agir sur les causes de la dépendance. Pour une modération efficace de la dépendance (d'après Dupuy), il faut revenir à ce qui constitue l'essence même du processus agissant sur les mécanismes d'interaction circulaires à l'intérieur du système automobile, il met en place différentes actions : - Maîtriser l'effet de club en diversifiant les véhicules - Adapter les réseaux en construisant des routes moins rapides (et donc substituer aux grands axes de communication des réseaux lents comme nous l'avons vu plus haut) - Généraliser le stationnement payant (ce qui nécessite une impulsion au niveau politique) Le concept de "ville durable" implique de concevoir une intervention dans plusieurs échelles de temps à la fois : dans celle de l'agir à court ou moyen terme et dans une perspective de très long terme, comme l'illustre par exemple la prise en compte de l'effet de serre dans une politique de déplacements urbains Partie 2 : la différenciation des espaces Paris-banlieue et les usages de l'automobile I Changements des comportements urbains, les activités comme explication de l'explosion du trafic urbain Les usages de l'automobile actuellement sont tous bien distincts et sont synonymes de deux faits marquants qui caractérisent la prédominance de l'automobile comme mode de déplacement majeur : relative à l'utilisation que nous en faisons (déplacement travail, achats, études, loisirs . [...]
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