La Rochelle, héritage de l'histoire, secteur secondaire, secteur tertiaire, maritimité, marais poitevin
La Rochelle est la préfecture de Charente-Maritime (17), connue comme port de pêche (8ème de France avec un trafic total de 6 millions de tonnes par an, 2ème port pour le poisson frais), de commerce et de plaisance sur l'Atlantique ; c'est la capitale historique de l'Aunis, réputée pour son cadre de vie agréable et son patrimoine historique – c'est, par exemple, l'une des places les plus sûres accordée par les huguenots par l'Edit de Nantes, 1598. Elle conserve donc son titre de « Porte océane » grâce à son complexe portuaire (pêche, commerce et plaisance). La ville trouve sa complémentarité avec l'Ile de Ré dont la viticulture, l'ostréiculture, les marais salants et la pêche forgent son identité. Ce doublon est ainsi le cœur de cet espace poitevin. Les hommes ont toujours été présents même si La Rochelle a connu des phases de décroissance (1985-1990, 1999-2008...) et l'île est toujours attractive.
[...] Sa modernité (la recherche, le complexe portuaire . ) lui donne aussi sa spécificité. Cette ville est aussi à interpréter en résonance avec l'Île de Ré, espace qui s'oppose par son caractère insulaire et donc son éloignement spatial. Cependant, la complémentarité et les similarités entre ces deux domaines renvoient à l'existence d'un tout unique (c'est-à-dire un système) et aussi à une interface. C'est pourquoi cette carte est à la fois représentative de l'identité charentaise mais aussi particulière, unique. C'est pourquoi nous pouvons l'appliquer à la combinaison géographique d'Armand Frémont. [...]
[...] ) montre que le domaine est également marqué par la terre. Nous sommes à la frontière entre deux éléments (la terre et la mer), par laquelle ont lieu des échanges et des interactions, c'est-à-dire une interface. La Rochelle est la préfecture de Charente-Maritime connue comme port de pêche (8ème de France avec un trafic total de 6 millions de tonnes par an, 2ème port pour le poisson frais), de commerce et de plaisance sur l'Atlantique ; c'est la capitale historique de l'Aunis, réputée pour son cadre de vie agréable et son patrimoine historique – c'est, par exemple, l'une des places les plus sûres accordée par les huguenots par l'Edit de Nantes Elle conserve donc son titre de « Porte océane » grâce à son complexe portuaire (pêche, commerce et plaisance). [...]
[...] Finalement, La Rochelle sait tirer profit de sa position maritime, son intégration régionale et nationale pour tendre à une mise en valeur de son espace et de son image. Nous pouvons ainsi intégrer La Rochelle dans une plus petite échelle, celle de la région Poitou-Charentes (croquis page suivante). Légende : La Rochelle est donc marquée par une forte maritimité qui fait sa spécificité et lui permet de se réinventer, suite aux crises industrielles par exemple. Cependant, l'avenir et la dynamique rochelaises sont dépendantes du domaine rural d'où ils tirent profit de cette complémentarité. [...]
[...] Toutefois, la ville a souhaité préservé son potentiel géographique, historique et culturel. En 1979, le SDAU (Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme) tend à respecter l'habitat individuel et prend en compte partiellement la péri-urbanisation. Ainsi, La Rochelle décline depuis 1975, les communes périphériques du Nord sont en avance sur celles du Sud et « l'urbanisation des campagnes » demeure difficile à maîtriser. La ville rochelaise est in fine marqué par l'étalement « rurbain » et une unité structurée administrativement par l'agglomération. [...]
[...] Le climat est de type océanique. La pluviométrie est limitée (max mm/an ; moyenne 780 mm/an), les hivers sont doux et pluvieux, l'été est plutôt sec, l'ensoleillement moyen est de 2300 heures/an. Ce milieu agréable a permis à l'homme de se développer. Nous retrouvons un ensemble de villages, dus à la péri-urbanisation, reliés et intégrés à l'agglomération rochelaise par un réseau de routes, selon lequel ils se développent. Nous distinguons les petits hameaux de villages plus importants (plus de 1000 habitants). [...]
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