Les problèmes d'aménagement et de développement dans les grandes villes africaines: le cas de Dakar

Résumé du document

L'Afrique est un continent qui nous a toujours attiré et fasciné. C'est pourquoi devant l'opportunité de réaliser un mémoire dans le module d'aménagement, nous avons choisi une thématique qui englobe une partie de l'Afrique et ses problèmes. Le sujet concernant les villes africaines nous a intéressé plus que d'autres puisqu'il nous permettait de découvrir la gestion d'une métropole africaine et ainsi de comprendre tous les problèmes que peuvent rencontrer ces villes. Nous nous sommes particulièrement penchés sur la ville de Dakar car c'est une des villes les plus importantes de l'Afrique, parce que le Sénégal nous a toujours plus et aussi parce que nous avons eu l'occasion d'y séjourner au mois d'avril et que ça impliquait donc pour nous une véritable recherche en partie de terrain dans un pays du sud.
Dans les représentations, l'Afrique est par excellence le continent du sous-développement profond, très en retard au niveau du progrès et des infrastructures. On note un état extrême de pauvreté. Au Sénégal, les habitants ont un faible niveau de vie en raison de l'insuffisance de la production et la croissance démographique est plus rapide que la progression du revenu national. On constate à Dakar une très grande pauvreté en général, c'est certain, mais aussi une pauvreté des aménagements urbains, des ressources, des structures de santé et éducatives. Pourquoi la ville de Dakar n'offre-elle pas plus de services urbains et d'infrastructures ? Pourquoi cette pauvreté ? Quand on se trouve dans la ville de Dakar, au premier regard on remarque l'abondance de la jeunesse dakaroise dans les rues. Comment expliquer cette misère des enfants et son implication dans l'éducation ?
Afin de réaliser ce mémoire plusieurs approches méthodologiques ont été utilisées : les approches documentaires et les approches de terrain. L'approche documentaire comprend la recherche dans des ouvrages généraux et d'autres plus spécialisés sur le problème, la recherche à partir de revues géographiques et de journaux et la recherche informatique via internet. Enfin, la recherche de terrain effectuée du 22 au 29 avril 2006 a permis une complémentarité des recherches à l'aide d'entretiens avec plusieurs responsables, des photos, des témoignages et des impressions personnelles. Nous avons rencontré des difficultés au niveau de la recherche de terrain où l'accès à un daara et des contacts avec un marabout n'ont pas pu s'établir.
Ce mémoire sera réalisé en deux parties, la première présente en globalité les services urbains dakarois et leurs problèmes comme l'alimentation en eau, la circulation ou la santé, et par conséquent la gestion de la métropole sénégalaise et la seconde partie est ciblée sur la question de l'éducation et sur la misère et la pauvreté des enfants à Dakar.

Extraits

[...] En effet, le bénéfice que l'on peut retirer en envoyant un enfant à l'école, et en particulier une fille, n'est pas évident pour tous les parents sénégalais. Pour eux, l'enfant est plus rentable à la maison : il peut s'occuper des travaux ménagers, préparer le repas ou garder le jeune frère. Une autre alternative encore plus rentable peut aussi être envisagée, celle du travail. Beaucoup d'enfants travaillent avec leurs parents, surtout pour la transmission des métiers artisanaux. L'enseignement public, gratuit en principe, ne l'est pas vraiment. Les livres, le matériel, le transport, l'uniforme sont à la charge des familles. [...]

[...] En effet, l'aménagement, qui est donc assez faible à Dakar, engendre forcément un développement qui sera faible lui aussi. Et vice-versa, le développement faible ne peut que créer un aménagement faible. Selon moi, le point majeur du développement d'un pays se situe autour de l'éducation. Pourtant, au Sénégal l'éducation est en grande difficulté et dans toutes les rues dakaroises, on peut constater une très grande pauvreté des enfants. 2ème partie : L'éducation et la misère des enfants Au Sénégal, d'après les autorités du pays, un enfant sur deux ne fréquente pas l'école. [...]

[...] On peut citer le ministère de l'environnement, l'APRODAK, la mairie de la ville, les concessionnaires, etc. Cela fait un peu désordre et empêche une gestion efficace, transparente. Il faut une nette et définitive clarification des rôles, tâches et responsabilités des uns des autres. Le traitement des déchets La prise de conscience du problème du traitement et du recyclage des déchets est récente à Dakar. D'une manière générale, les projets ne manquent pas et les personnels chargés du problème sont qualifiés. [...]

[...] Les sites sont concentrés sur les grands axes routiers en provenance du nord et du nord-est de la capitale convergent vers le sud-ouest de la presqu'île (Dakar et quartiers du plateau). La répartition des arrêts de minibus montre un fonctionnement différent selon le type de véhicule : les arrêts de ndiaga ndiaye sont situés sur les axes routiers majeurs alors que ceux des cars rapides sont implantés sur les boulevards et avenues secondaires, à proximité des quartiers d'habitation. Les ndiaga ndiaye sont présents dans l'agglomération depuis moins de dix ans et ont démarré sur le créneau de la desserte rapide banlieue-centre. L'implantation des cars rapides est plus ancienne. [...]

[...] Problèmes de la mendicité et de la précarité des enfants Quelle éducation pour ces enfants ? III Les écoles des rues Apprendre dans les rues de Dakar Problèmes et utilités des écoles des rues IV La précarité infantile Les fakhman, les enfants errants de Dakar Les enfants poubelle de Dakar V L'éducation des filles Les freins à l'éducation des filles Les profits que retire la société d'une éducation des filles Conclusion 2ème partie Conclusion générale Annexes Bibliographie Bibliographie commentée Remerciements Les problèmes d'aménagement et de développement dans les grandes villes africaines Le cas de Dakar L'Afrique est un continent qui nous a toujours attiré et fasciné. [...]