prévention, risques, naturels, réglementaire, zonage
De manière générale, il existe plusieurs manières de se protéger vis-à-vis du risque naturel :
premièrement, il est possible d'agir sur l'aléa, en appliquant une défense active (filet pare avalanche) ou passive (étrave), mais qui a l'inconvénient de coûter cher à l'installation et sur le long terme. Deuxièmement, il est également envisageable de réduire les enjeux et les risques naturels en réglementant l'occupation du sol. Cette dernière mesure dite non structurelle est privilégiée.
[...] Cette dernière mesure dite non structurelle est privilégiée. Les procédures relatives à la prévention des risques naturels 1.1 / 1995 : un tournant dans la politique de prévention des risques naturels Avant 1995, il existait plusieurs procédures qui permettaient de prendre en compte les risques naturels dans l'occupation des sols : -les Plans d'exposition aux Risques (PER) issus de la loi 82-600 du 13 juillet 1982, s'appliquent dans les communes fortement exposées aux risques naturels. Ils définissent des zones où s'applique un règlement, s'appuyant sur une cartographie -les périmètres R. [...]
[...] L'avantage du PPR est sans doute le fait qu'il soit réalisé en concertation avec tous les acteurs concernés par la prévention des risques naturels. C'est ainsi qu'il est soumis à l'avis des conseils municipaux et à une enquête publique. Le PPR est approuvé par arrêté préfectoral et fait l'objet d'un affichage en mairie et d'une publication par voie de presse. Toutefois, le PPR pose problème du fait qu'il s'agit d'une procédure lourde et coûteuse et la plupart du temps, ce prix n'est pas justifié au regard de l'ampleur des risques et des enjeux. [...]
[...] La base réglementaire est d'interdire toute construction, et cela d'autant plus quand la vie des personnes est en jeu. -zone d'aléa moyen. L'interdiction reste de mise, au vu du coût et du danger encore menaçant dans cette zone. -zone d'aléa faible. La constructibilité est maintenue avec ou non des prescriptions et/ou recommandations. II/ Les acteurs de la prévention des risques La politique de prévention des risques comporte de nombreuses facettes (indemnisation, sécurité civile, protection de la nature) d'où l'implication d'intervenants divers et variés. [...]
[...] Il est vrai que certaines communes ne souffrent guère des inondations répétées, puisque certaines ont été dédommagées dix fois en quinze ans. La question se pose alors en terme d'appartenance politique. - Déresponsabilisation des sinistrés indemnisés pareillement qu'il s'agisse d'une catastrophe naturelle ou d'un événement normal, ce qui ne les encourage guère à devenir eux mêmes acteurs d'une culture du risque. Cependant, le dispositif demeure indispensable car le coût des dommages causés par les phénomènes naturels ne peuvent généralement être assumés par les particuliers. Bibliographie Ouvrage : Guide général, Plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) Ed. [...]
[...] Le couplage assurance/prévention est vraisemblablement un échec car il n'a pas permis de mettre en place un dispositif de prévention des catastrophes naturelles. De même, les communes ainsi que les particuliers ont tendance à abuser de ce régime. L'indemnisation a eu un effet de déresponsabilisation évident : - Déresponsabilisation de l'État qui ne vérifie jamais sur le terrain, ni l'état de catastrophe naturelle, ni les mesures de prévention adoptées . Ainsi, concrètement il est difficile d'expliquer comment la commune d'Inzinzac-Lochrist, victime d'une grave inondation par le Blavet, en 1994, ait été déclarée en état de catastrophe naturelle alors que la commune d'Hennebont, située en vis-à-vis sur l'autre rive et victime pareillement, ne l'ai pas été ? [...]
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