La décentralisation est en France un phénomène qui a pris toute son ampleur à partir de la Ve république bien que quelques signes soient visibles auparavant. Déjà au XIXe siècle, la loi du 5 avril 1884 définit des pouvoirs aux communes, prérogatives qui se renforcent par la suite. La décentralisation se définit comme un transfert de compétences de l'État à des institutions distinctes de lui comme les collectivités territoriales. Ce procédé confère une autonomie, dite principe de libre administration, aux institutions locales qui ne dépendent plus de l'État bien que restant sous sa surveillance. La décentralisation se distingue de la déconcentration, notions source d'amalgame. La déconcentration est la délégation des compétences des agents ou organismes locaux qui relèvent toujours de l'administration de l'État. La décentralisation s'oppose à la centralisation qui est un système d'organisation d'un pays dans lequel les tâches administratives à gérer sur l'ensemble du territoire national sont réunies sous la compétence des organes centraux de l'État. Sur le site du ministère des Affaires étrangères et européennes, est affirmé que la centralisation a connu son apogée sous la Ve république alors même que ce régime a largement contribuée à décentraliser l'organisation et l'administration du territoire. On peut alors définir la décentralisation comme un mouvement en progression, un cheminement qui n'est pas encore terminé, révolu.
[...] Certains sont dotés de fiscalités propres. Strasbourg est un exemple d'intercommunalité en formant avec 26 autres communes environnantes une communauté urbaine de habitants, malgré les habitants obligatoires pour pouvoir former une communauté urbaine. La communauté urbaine doit exercer des compétences dans le développement économique, social, culturel de l'espace communautaire, dans l'équilibre social de l'habitat, la politique de la ville, la gestion des services d'intérêt collectif, la protection et la mise en valeur de l'environnement et une politique de cadre de vie. [...]
[...] On sait que l'écart de population entre l'agglomération de Paris et d'autres agglomérations de France est au minimum de 1 à par exemple pour le cas de Lyon avec 1,3 million d'habitants contre 10 millions pour Paris. La macrocéphalie urbaine de la France est illustrée par la carte. Elles montrent la domination démographique de Paris en France, dont l'aire urbaine représente plus de 1/6 de la population française. Paris, à l'échelle nationale, est également l'épicentre du réseau autoroutier et ferré français, comme le montre la carte. Le réseau TGV est étoilé et centralisé autour de Paris. [...]
[...] L'objectif est bel et bien de favoriser le développement durable devenu depuis l'une des préoccupations majeures en France. La ville de Strasbourg s'intéresse également à la promotion des énergies renouvelables en proposant une palette de transports en commun peu polluant comme le tramway, la bicyclette. En effet, la ville a énormément développé la politique du vélolib en créant 400 km de pistes cyclables et en créant une multitude d'allées piétonnes. A Paris, l'environnement préoccupe et amène l'adoption d'un plan de prévention et d'un Agenda 21. [...]
[...] En ce qui concerne le pouvoir législatif, se trouve à Paris l'Assemblée Nationale au Palais-Bourbon, le Sénat. La haute justice est rendue à Paris au palais de justice. Au niveau économique, Paris attire bon nombre d'entreprises nationales qui implantent leurs sièges sociaux. Paris est également le lieu de la recherche en France. En effet, bon nombre de laboratoires et d'instituts de recherche siègent à Paris comme l'institut Pasteur ou le CNRS, bien que ce dernier possède l'établissement décentralisé. Du point de vue culturel, elle est l'illustration de la richesse du patrimoine français qui lui confère des revenus importants de l'ordre de 38 milliards d'euros liés à la taxe de séjour et à la fiscalité. [...]
[...] Elle est d'ailleurs dotée d'une bourse importante. Par ailleurs, Strasbourg dispose d'universités efficaces et réputées qui sont facteurs d'attractivité En tant que préfecture, chef-lieu du département du Bas-Rhin et de la région Alsace, Strasbourg dispose d'une influence administrative sur les autres communes. À l'échelle régionale, Strasbourg domine sa région en concentrant les activités économiques, administratives qui lui confèrent des pouvoirs de décision et une influence tout comme Paris dans sa région. À l'image de Strasbourg, Paris, commune et département, est la préfecture de l'Île-de-France. [...]
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