Géographie, paysages urbains
Si le paysage peut être défini comme une partie du territoire telle qu'elle est perçue par les populations, il est généralement associé à la campagne, synonyme de grands espaces naturels. Paradoxalement, la ville semble quant à elle essentiellement atrophiée. Alors à quoi faisons-nous référence lorsque l'on parle du paysage urbain ?
En fait si la ville est un espace de vie organisé avec des fonctions spécifiques qui se traduisent dans le paysage, il semble alors qu'elle ait son paysage propre. On considérera donc le paysage urbain comme l'organisation de l'espace par une société humaine. Et c'est bien en tant que produit de l'activité humaine qu'il est fonction de l'évolution des politiques urbaines.
[...] D'autre part c'est bien les politiques urbaines engagées dans les différentes villes qui se traduisent dans le paysage. En effet, avec la naissance des politiques de développement durable on assiste notamment à des aménagements en matière de transports. Depuis quelques années, les paysages urbains sont marqués par les tramways, le vélo ou encore le nombre croissant de rues piétonnes. Les transports en communs seront effectivement privilégiés et on note plus particulièrement la mise en place de lignes de tramway dans les grandes villes. [...]
[...] On voit donc que la politique urbaine de chaque ville à une forte influence sur son paysage. Conclusion: En tant qu'organisme vivant en constante évolution, la ville offre un paysage complexe. Si celui-ci semble se diriger vers une forte uniformité, c'est que la ville doit s'adapter à la dynamique urbaine et à son nombre d'habitant en constante évolution. Cependant malgré les aménagements qui tendent à uniformiser le territoire, chaque ville conserve son identité propre grâce à son patrimoine historique et aux différentes politiques urbaines qui y sont menées. [...]
[...] Autour de ces espaces centraux, on retrouve les espaces périphériques qui reflètent très clairement l'uniformisation croissante du paysage. Mais la croissance des villes ne s'arrête pas aux espaces périphériques puisque la multiplication des fonctions urbaines a entraîné le développement de paysages particuliers qui pénètrent de plus en plus dans le territoire rural. On parlera alors d'espaces péri-urbains. Si les villes françaises semblent toutes suivre ce modèle, cela peut s'expliquer dans un premier temps par la dynamique urbaine et l'exode rural. [...]
[...] En fait si la ville est un espace de vie organisé avec des fonctions spécifiques qui se traduisent dans le paysage, il semble alors qu'elle ait son paysage propre. On considérera donc le paysage urbain comme l'organisation de l'espace par une société humaine. Et c'est bien en tant que produit de l'activité humaine qu'il est fonction de l'évolution des politiques urbaines. Ainsi, bien que chaque ville conserve son identité propre (facteurs historiques, géographiques, politiques), on tend tout de même à se diriger vers une uniformisation du paysage urbain puisque les villes françaises semblent invariablement suivre une même logique d'aménagement du territoire. [...]
[...] Mais le manque de place et le coût élevé des espaces centraux conduiront plus tard à l'aménagement des espaces périphériques, et péri-urbains. En effet, comme en témoignent les documents 3 et beaucoup de gens qui travaillent en ville s'excentrent dans ces espaces afin d'accéder à une certaine tranquillité mais surtout à des logements plus spacieux pour un moindre coût. L'homogénéisation du paysage urbain se pose donc comme la réponse des villes la dynamique urbaine et la migration des populations. Cependant si toutes les villes semblent se développer sur le même modèle, on retrouve dans chaque ville une grande diversité d'espaces urbains. [...]
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