Le mot littoral n'est apparu en France qu'au XVIIIe siècle, succédant au « bord » ou au « rivage » de la mer. Le littoral est perçu comme une limite, une ligne de séparation où se touchent terre et mer, il est une interface primordiale dans l'organisation de l'espace. Du point de vue humain, on pourrait définir le littoral comme l'aire où s'effectuent les actions répondant aux besoins quotidiens des hommes vivant sur la côte ou, plus largement, celle où s'exercent les activités liées à la mer.
La France paraît bien dotée pour tirer profit de la mer grâce à sa situation d'isthme de l'Europe occidentale et à quelques perles insulaires qui lui offrent un vaste domaine pélagique. Aussi n'y a-t-il pas un paradoxe dans la place étrangement modeste qu'occupe la mer dans l'économie, voire dans l'organisation de l'espace national ?
Problématique possible : on étudiera à la fois la façon dont la France s'empare de son espace littoral (au plan stratégique, économique…) et la façon dont la mer interfère en retour avec le continent.
Plan possible :
I) La France est un pays ouvert sur la mer, les littoraux aux multiples ressources constituent des pôles attractifs
II) Aujourd'hui l'économie maritime traditionnelle de la pêche et du commerce littoral apparaît durablement en crise.
III) Mais de nouvelles opportunités ont surgi qui combinent la valorisation de la civilisation du temps libre et les atouts spécifiques du high-tech français.
[...] Le tourisme de masse se développe depuis les années 1950-1960. Les littoraux concentrent la majeure partie des séjours touristiques (entre 60 et 90 dans les pays développés et bénéficient d'une image attractive véhiculée par les professionnels du tourisme et les touristes (trilogie touristique : la mer, le soleil et le sable Les formes littorales privilégiées : l'attrait principal et classique est bien celui du littoral sableux. Initialement, les stations balnéaires s'étaient développées sur les rivieras (notamment méditerranéenne), mais l'attrait n'était pas particulièrement lié au rivage. [...]
[...] La Politique commune des pêches (PCP) de l'Union européenne ou Europe bleue a été laborieusement élaborée : les premières décisions communes n'ont vu le jour que dans les années 70 en octobre 76, la résolution de La Haye instaura une zone de pêche communautaire. Une organisation des marchés fut mise en place. Vers l'extinction de l'affrètement marchand français ? Activité des ports français en baisse : Les ports français dans la compétition internationale Le transport maritime mondial connaît une vigoureuse croissance rester présent en ce domaine est un enjeu de taille car la moitié de notre commerce extérieur en tonnage et le quart en valeur transitent par nos ports, même s'ils sont souvent cantonnés dans l'importation des produits pondéreux. [...]
[...] Ports doivent faire face à de rudes concurrences et défendre leur arrière-pays. La stratégie de développement des industries lourdes dans les grands ports a été mise à mal par l'apparition d'activités similaires dans les pays des Tiers Mondes, causant dans nos ports traditionnels de redoutables problèmes. Diff. qui frappent les transports maritimes : Moins de de la jauge mondiale de navires de commerce ou du trafic de conteneurs (d'où le faible chargement des ports français dépendants de l'armement étranger)=) le trafic de Rotterdam équivaut à l'activité de la totalité des ports français. [...]
[...] Il existe d'autre part des vignobles spécifiquement littoraux (certains atlantiques comme celui de l'île de Ré ; la plupart sont méditerranéens. L'activité la plus originale est celle de la floriculture (Côte d'Azur produit 20% des roses françaises des œillets des mimosas). L'exploitation de la frange littorale marine Des traditions ancestrales : le sel marin réputé à cause de la présence d'iodure de sodium, représente à peu près 10% du sel alimentaire français (Guérande, Noirmoutier) qui vend maintenant aux touristes du beurre et du jambon au sel local) Les littoraux ont toujours fourni également toutes sortes de produits minéraux divers dont l'intérêt varie en fonction des conjonctures. [...]
[...] A l'échelle cantonale, on constate que les cantons en recul deviennent l'exception au sein d'une masse d'unités qui ont souvent connu des gains démographiques situés entre 0,8 et (les littoraux basque et vendéen se signalant par leur dynamisme particulièrement net). Cette vitalité s'applique massivement au littoral méditerranéen, à l'exception toutefois des rivages des Bouches-du-Rhône, en stagnation voire en régression. Les gains de population les plus substantiels ont concerné les rivages languedociens et provençaux. Les littoraux corses, enfin, présentent une belle bigarrure avec des disparités très frappantes. [...]
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