Depuis quelques mois on observe une lutte entre les diverses institutions s'occupant de l'Ile de France. Celles-ci s'opposent sur l'évolution de la région. La mairie de Paris soutenue par l'Etat propose la création d'un Grand Paris, et s'oppose à la Région qui ne veut pas voir son pouvoir diminuer et poursuit d'autres objectifs que ceux de la mairie de Paris. Les aires sur lesquelles ces deux institutions commandent sont différentes, et elles n'ont pas les mêmes intérêts. On peut se demander précisément quels sont les causes et les enjeux de cette lutte. Pour cela il semble intéressant d'étudier dans un premier temps les causes tant économiques, que sociales et spatiales, et les débats politiques et leurs enjeux.
On observe un découpage net entre l'Est et l'Ouest de Paris. Les zones sensibles se trouvent de façon générale dans l'Est, Nord ou Sud. La dichotomie se voit encore plus entre l'Est et l'Ouest de Paris en termes économiques et sociaux. Cette dichotomie se voit notamment en terme de croissance des écarts de revenus, entre les plus riches et les plus pauvres. Alors que l'Est connaît une décroissance de ces écarts l'Ouest au contraire connaît une croissance de ces écarts de revenu.
[...] Les projets semblent similaires, mais à une échelle différente. Le problème de ces projets est qu'outre leur différence d'échelle, ils posent des problèmes de personnalités. Le maire de la capitale est un personnage central, voire national, d'autant qu'il vient d'être réélu avec une confortable majorité. Il s'oppose donc au président de la Région qui n'entend pas voir son pouvoir contesté. La lutte politique Cette volonté de la Région de rééquilibrer son aire de commandement se heurte à la volonté de la mairie de Paris de se rapprocher des communes qui lui sont alentour, comme Suresnes, Levallois-Perret . [...]
[...] A savoir que la limite se fait entre l'Est et l'Ouest de la région Ile de France. Des déséquilibres que la Région tente de gommer, mais dont les objectifs se heurtent à la mairie de Paris et à l'Etat. Ces luttes politiques nous montrent, que malgré des intérêts sans doute similaires, mais à une échelle différente les diverses institutions ne peuvent s'entendre. Aussi on peut se demander, afin d'agir, de ne pas perdre de temps, s'il ne faudrait pas donner la prépondérance à l'un des acteurs régionaux pour décider de la politique régionale à suivre ? [...]
[...] Car de plus en plus les Franciliens ont des trajets de banlieues à banlieues. Ne voulant pas passer par Paris ceux-ci réclament des lignes qui relieraient les banlieues entre elles. L'enjeu pour la Région est de construire plus de logements sociaux dans les départements et les villes qui en possèdent le moins. Mais aussi de construire plus de logements tout simplement car la classe moyenne manque elle aussi cruellement de logements. Mais la Région doit aussi répondre au besoin ferré exprimé par les Franciliens. [...]
[...] Ce qui lui permettrait de voir la Région réaliser les plans de l'Etat, donc de son gouvernement. Mais le projet de Grand Paris rencontre aussi l'opposition des maires des Hauts-de-Seine, qui craignent que leurs villes ne soient écrasées sous le poids de la capitale. Mais ces maires s'opposent aussi à ce projet car cela reviendrait à mettre en commun la taxe professionnelle en commun et donc à payer pour les communes pauvres. Mais les villes craignent aussi que cela fasse peur aux sociétés et qu'elles aillent ailleurs. [...]
[...] Ces zones proches de Paris possèdent un bâti différent des zones périphériques. À savoir que la densité de population est beaucoup plus élevée car les immeubles y sont plus nombreux, jusqu'à y devenir majoritaire plus on s'approche de Paris. Dans Paris même on observera une différence dans la densité et la forme des habitats. Certes, ce seront avant tout des immeubles, mais ceux-ci ne seront pas construits avec les mêmes matériaux, les mêmes décorations, leurs appartements n'auront pas les mêmes surfaces . [...]
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