La Bretagne est unie à la France définitivement et officiellement en 1532. Après de nombreuses luttes, le processus du rattachement du duché de Bretagne à la France se fait lorsque son héritière, Anne, épouse le roi de France en 1491.
Ce duché, pour des raisons politiques (les Bretons ont résisté pendant des siècles à la France) sera tenu à l'écart des politiques d'industrialisation et restera donc agricole. Finalement après la Seconde Guerre Mondiale la Bretagne s'industrialise lentement. Mais c'est une industrialisation particulière, elle ne suivra pas le modèle des régions industrielles, comme la Lorraine. Elle développera de fait un modèle économique qui la fait s'insérer dans ce que l'on appelle l'Arc Atlantique. Aussi on peut s'interroger sur ce qui fait l'originalité de ce modèle.
[...] Les villes étant de tailles peu importantes, le réseau routier bien développé (Rennes est à une heure de St Malo), le paysage agréable tout comme le temps , les non-Bretons sont de plus en plus nombreux à venir s'y installer. Les villes de la côte étant les plus développées, on voit la population de ces villes croître de façon importante. Tandis que l'Argoat se dépeuple. Un dépeuplement à mettre au compte du manque d'activité économique. Le climat et le paysage peu valorisant n'incitent pas les entreprises à s'y installer. [...]
[...] La région attire aussi des chercheurs en 1988). Des chercheurs et des ingénieurs notamment en agronomie, en biologie, en médecine, voir même physique. Si la Bretagne attire des biologistes, c'est en raison de l'incorporation dans de nombreux produits, de beauté, par exemple, d'algues bretonnes (à Roscoff en particulier). Mais elle attire aussi des biologistes pour ses fonds marins (les fonds marins sont encore quasiment inconnus en Bretagne et dans le monde). Mais si les Bretons ont puent s'enrichir avec l'agriculture et le ramassage des algues c'est grâce aux réseaux de transport qui couvrent la Bretagne. [...]
[...] Ce réseau qui passe notamment par Carhaix-Plouger permet de relier rapidement le sud au Nord, l'Ouest à l'Est. Si le réseau de transport est aussi bien développé, cela laisse à penser qu'il faut relier entre elles toutes les petites villes de Bretagne. Quand on regarde une carte de la région, on s'aperçoit que l'ancien duché est fait de nombreuses petites villes qui se situent toutes sur les routes. Des villes il est vrai avant tout sur les côtes, Rennes ou Carhaix-Plouger y faisant exception. Ce qui explique le tracé de l'Arc express. [...]
[...] Mais ce ne sont pas que les biologistes et les agronomes qui sont intéressés par la Bretagne. On trouve des physiciens, des médecins, qui étudient la radioactivité naturelle de la Bretagne et ses conséquences sur la santé de la population. Afin de gérer au mieux leurs intérêts, les agriculteurs se réunissent dans de grandes coopératives. Car face aux groupes industriels, alimentaires (Carrefour, Daucy ) et mécaniques, bien organisés et puissants financièrement, ils doivent défendre leurs prix de vente. Les coopératives importantes (COOPAGRI, CECAB et UNICOPA) se trouvent dans les principales régions agricoles, le Léon, le Trégor, la Cornouaille et la vallée de la Rance. [...]
[...] Ce qui permet à la verte Erin d'avoir les taux d'activité les plus élevés de l'Arc Atlantique. Si la Bretagne qui a de nombreuses relations avec l'Angleterre et l'Irlande (notamment dans le domaine des huîtres bretonnes, qui sont engraissées dans les riches eaux d'Irlande du Sud) est dynamique elle a néanmoins un taux d'activités des jeunes et des pré-retraités (55/64 ans) moins important que les autres régions. Mais elle investit pour mettre ou remettre ses habitants en activité, en les aidant à se former et en investissant dans l'enseignement supérieur. [...]
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