Dans les années soixante-dix, le maire de Montpellier, Georges Frèche, demanda à Ricardo Bofill, architecte catalan de renommée, de construire de toutes pièces un quartier pour sa ville, quartier qui sera ensuite baptisé Quartier Antigone.
Le chantier fut colossal: il s'étendit sur quarante hectares, depuis le centre commercial Polygone (construit en bordure du centre historique) jusqu'au fleuve, le Lez. Les travaux durèrent de 1978 à 1992. Le but principal de ce projet pharaonique était d'étendre Montpellier vers l'est, c'est-à-dire jusqu'au fleuve, pour l'intégrer dans son périmètre.
Le Quartier Antigone devait tout d'abord servir de contrepoint au Polygone, édifié au début des années soixante-dix. Mais le cahier des charges était aussi strict du point de vue de son fonctionnement : ce quartier devait avant tout avoir les caractéristiques d'un centre-ville (c'est-à-dire être à la fois un endroit où l'on habite, on travaille, on se cultive, on se détend…) tout en ne l'étant pas. C'était la première expérience de ce genre pour Bofill.
[...] Mais, ici, que dire si ce n'est que l'on est envahi par une sorte de sérénité devant de telles constructions, pourtant imposantes. Le nombre d'or et les lois de proportions grecques, qui ont longtemps fait leurs preuves ne doivent pas être étrangères à cela. Cependant, et même si par l'extérieur on est déjà charmé, il ne nous reste plus qu'à visiter l'intérieur pour vérifier si Ricardo Bofill est aussi bon architecte qu'urbaniste. Bibliographie Bibliographie CRUELLS, Bartomeu. Ricardo Bofill, Gustavi Gili GOMBRICH, E. H. Histoire de l'Art, Phaidon —DEBICKI, FAVRE, GRÜNEWALD, PIMENTEL. Histoire de l'Art, Hachette éducation Encyclopédie Encarta Multimédia (édition Standard. [...]
[...] La réplique de La Victoire de Samothrace est une des statues qui ornent le quartier. Enfin, juste de l'autre côté de l'eau, le dernier bâtiment finissant la perspective d'Antigone est l'Hôtel de Région, dont la façade se reflète dans le Lez. Ce bâtiment, imposant par sa taille et sa forme, renferme la salle du Conseil Régional. Cependant, il est particulièrement moins marqué par l'influence de l'Antiquité. Il arrive souvent que l'on s'arrête devant un immeuble parce qu'il nous touche par son esthétique, belle à nos yeux, ou à cause de son originalité. [...]
[...] Le but principal de ce projet pharaonique était d'étendre Montpellier vers l'est, c'est-à-dire jusqu'au fleuve, pour l'intégrer dans son périmètre. Les caractéristiques principales d'Antigone Le Quartier Antigone devait tout d'abord servir de contrepoint au Polygone, édifié au début des années soixante-dix. Mais le cahier des charges était aussi strict du point de vue de son fonctionnement : ce quartier devait avant tout avoir les caractéristiques d'un centre-ville (c'est-à-dire être à la fois un endroit où l'on habite, on travaille, on se cultive, on se détend ) tout en ne l'étant pas. [...]
[...] Le Quartier Antigone est un ensemble néo-classique fait en béton architectonique (étudié pour rester apparent) couleur de pierre, agrémenté d'entablements, de frontons, de pilastres et de colonnes, et qui concilie le classicisme (harmonie, proportion ) avec la technologie (béton, façades en verre, acier Tout ceci procure au Versailles pour le peuple (ce sont les mots de l'architecte catalan) un véritable charme. Cet ensemble est aujourd'hui indissociable du cœur de la ville. Mais pour savoir plus précisément à quoi ressemble le Quartier Antigone, le mieux est encore de s'arrêter sur les bâtiments et les places les plus marquants. II> La composition du quartier En venant du centre historique, on peut tout d'abord voir les Échelles de la Ville. [...]
[...] Cette place est un écrin pour un bâtiment très imposant : la piscine olympique, tout de verre vêtue, et où se reflètent les immeubles. C'est une des installations qui rend ce quartier si attractif. La vue est tout d'un coup débouchée. Nous sommes Place de l'Europe, un amphithéâtre de logements (d'une façade elle aussi quasiment toute faite de verre), paré d'un jardin et de quelques guinguettes longeant la berge. Un escalier descend en pente douce vers le Lez sur ce qui est appelé le Port Juvénal. [...]
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