La population française est de plus en plus mobile. L'évolution des modes de transport, l'accès à la vitesse, l'augmentation des capacités conjuguées aux évolutions de la société permettent en effet une multiplication des déplacements en tous genres. Durables ou temporaires, ces mouvements sont tantôt proches et brefs, pour des raisons de travail ou de loisirs, tantôt distants et définitifs pour des motifs résidentiels ou professionnels. Ainsi, on peut se demander dans quelle mesure les mobilités contribuent-elles à transformer le territoire français ?
[...] Les mobilités en France métropolitaine La population française est de plus en plus mobile. L'évolution des modes de transport, l'accès à la vitesse, l'augmentation des capacités conjuguées aux évolutions de la société permettent en effet une multiplication des déplacements en tous genres. Durables ou temporaires ces mouvements sont tantôt proches et brefs, pour des raisons de travail ou de loisirs, tantôt distants et définitifs pour des motifs résidentiels ou professionnels. Ainsi, on peut se demander dans quelle mesure les mobilités contribuent- elles à transformer le territoire français. [...]
[...] Ces derniers ont un coût économique important et génèrent une forte pollution atmosphérique et sonore. Ce pourquoi, aujourd'hui il faut aller dans le sens d'une mobilité durable c'est-à-dire se déplacer en milieu urbain de façon économe, sans polluer d'où l'encouragement à utiliser des modes de transports alternatifs (vélo, tram). Plusieurs solutions furent imaginées dans le cadre d'une réduction de la mobilité : campagne de sensibilisation une journée sans voiture élévation des coûts de stationnement, valorisation des transports en commun. Enfin, certains programmes d'aménagement cherchent à limiter les migrations alternantes en rapprochant l'emploi du domicile par le biais de la création de pôles d'activités en banlieue et afin d'améliorer la fluidité du trafic, on se lance dans de grands travaux de construction de nouvelles voies rapides, des rocades de contournement, etc. [...]
[...] Symbole de dynamisme et de modernité, les mobilités deviennent un enjeu du développement durable. [...]
[...] Les migrants alternants sont tributaires de l'automobile à plus de en dépit de la mise en place des transports en commun tout particulièrement dans les grandes villes (TER, métro, tramway, bus). On assiste aussi à des cas extrêmes : près de 20.000 actifs travaillent à plus de 200 km de leur lieu de résidence et, pour la plupart empruntent le TGV tous les jours. Cependant, la durée du trajet varie également selon l'accessibilité ou l'enclavement du lieu de résidence, la performance des transports : grâce au TGV, certains pôles urbains sont bien reliés entre eux (moins d'une heure pour Paris-Le Mans), certaines zones urbaines sensibles de banlieue sont fort mal reliées au centre du pôle urbain auxquelles elles appartiennent (une heure et demie pour Paris-Trappes). [...]
[...] L'exemple de Paris montre une opposition croissante entre les arrondissements et la banlieue ouest qui ont une population aisée et moins dense et les arrondissements et banlieues nord et est nettement plus populaire. Dans le même temps sous l'effet de la pression immobilière, les classes moyennes quittent les centres-villes convoités par les classes sociales supérieures, ce qu'on nomme la gentrification processus de réhabilitation des bâtiments dégradés d'un quartier populaire où viennent s'installer des populations plus aisées. Les disparités socio économiques se creusent. Enfin, cette mobilité est structurante à travers la mise en place d'infrastructures de transport : les gares routières, les bouches de métro, les stations intermodales etc. [...]
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