La mobilité est le changement de position géographique, sociale professionnelle.
La mobilité géographique consiste en un déplacement dans l'espace, temporaire et de courte durée, qui s'effectue, parfois pour des raisons professionnelles ou des conditions de « mieux-vivre ». C'est différent d'une migration, qui est un phénomène durable, souvent massif, sur des distances importantes, aboutissant à un transfert de résidence.
Les flux migratoires ne vont pas simplement des lieux considérés comme répulsifs vers des lieux attractifs. Ils sont complexes et vont toujours dans les deux sens. Les soldes migratoires ne sont ainsi que peu représentatifs de la réalité de la mobilité. Il existe une interaction gravitaire entre les espaces, selon laquelle s'organisent les flux de population.
[...] Ils sont d'une grande diversité. Au premier plan se trouve le mariage, car de nombreuses personnes occupent leur premier logement indépendant à cette occasion. Les naissances, les divorces, les décès, et les études des jeunes sont aussi des facteurs occasionnant des migrations. Parmi les autres raisons figure essentiellement celles qui sont liées au logement. En règle générale, le déplacement est motivé par la recherche d'une amélioration : logement plus grand, environnement plus agréable, ou accession à la propriété par exemple. [...]
[...] Un nouveau mouvement apparaît ainsi : une redéploiement en direction de la moitié occidentale de la France et du Midi. Les caractéristiques du redéploiement des différences en fonction des ménages : La mobilité diffère assez peu selon le sexe, mais change largement selon l'âge. Mis à part le cas particulier des enfants & adolescents qui suivent leurs parents, elle diminue avec l'âge mais pas de façon régulière. Elle augmente peu à peu chez les jeunes gens au fur & à mesure qu'ils deviennent autonomes, est très forte pour les jeunes adultes, et diminue ensuite assez vite jusqu'à l'époque de la cessation d'activité où elle augmente à nouveau légèrement pendant quelques années, tout en restant plus faible que celle des jeunes adultes. [...]
[...] Là, le dynamisme démographiques est très faible en raison du vieillissement et le solde migratoire est nettement défavorable. Les petites communes dépérissent. Le nombre des habitants, déjà très réduit, a continué de baisser au cours de la dernière période intercensitaire. Seuls les bourgs où se concentrent les activités de commerce et de services continuent de croître lentement. Ce milieu rural profond, qui ne concerne guère plus de 8000 communes, s'étend essentiellement dans les montagnes les moins peuplées et dans quelques parties faiblement occupées des bas pays : Bretagne intérieure, plateaux du Bassin Aquitain, certaines parties du Jura & des Alpes, intérieur de la Corse, périphérie orientale et méridionale du Bassin Parisien. [...]
[...] Il faut toutefois corriger ce tableau par deux remarques : les retraités constituent une large part des arrivants, et les actifs viennent en trop grand nombre compte tenu des possibilités locales d'emploi. Ils contribuent ainsi à aggraver un chômage déjà élevé. la relative baisse de l'Ile de France : Le rôle spécifique de l'Ile de France Compte tenu de son poids au sein de la population et de l'intensité des mouvements qui s'y produisent, l'Île de France apparaît comme le principal moteur du brassage migratoire interne. En effet, l'observation détaillée des échanges migratoires de l'Île de France montre un double mouvement important entre les entrants et les sortants. [...]
[...] La conséquence la plus significative et la plus spectaculaire des migrations internes depuis un demi-siècle a été l'accentuation très nette de l'urbanisation. Sur la période, la population urbaine est ainsi passée de 25 à 44 millions de personnes, soit de 59% à plus de 75%. Il y a eu, de 1945 à 1975, un transfert massif des ruraux vers les villes a eu lieu. Les petites villes & les villes moyennes ont été les grandes bénéficiaires de cet exode. Croissance des communes rurales depuis 1975 Cependant, au cours des dernières périodes intercensitaires, la croissance des agglomérations est devenue plus lente. [...]
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