Aujourd'hui, plus de 200 millions de personnes vivent en migrations dans le monde. Ce phénomène, qui concerne tous les continents, s'est accéléré, puisqu'on en comptait 120 millions en 1990 et 175 en 2000. La croissance des migrations est plus rapide que celle de la population mondiale, tout en constituant à peine 4% de celle-ci.
Les migrations correspondent à un transfert non habituel de lieu de résidence sans prévision de retour à court terme. Les migrations internationales, qui supposent le passage d'une frontière, se distinguent des migrations internes, au sein d'un même pays.
Les migrations internationales sont devenues un enjeu clé depuis le début des années 1990 : chute d'un monde bipolaire avec ouverture des frontières à l'Est, montée de l'Islam, développement des mobilités transfrontalières ou vitalité des diasporas…
De nouvelles figures sociales ont émergé ou se sont renforcés depuis ces années : les sans-papiers, les migrants pendulaires, les réfugiés, les travailleurs qualifiés ou les femmes migrantes isolées (du fait surtout du rapprochement familial)…
Dans le même temps, les frontières se sont brouillées entre migrants économiques et politiques, entre pays d'accueil et pays de départ, entre migrations internes et externes car on se trouve souvent dans une situation de transition, d'une catégorie à l'autre.
Notre exposé nous a conduit à classer les différents types de migrations, et les différents flux migratoires, mais il faut savoir que la réalité est souvent plus compliquée, les catégories n'étant pas aussi clairement définies.
En quoi les migrations internationales constituent-elles aujourd'hui un enjeu majeur pour la planète ? Contribuent-elles à aggraver ou à compenser les déséquilibres économiques et de développement entre le Nord et le Sud ?
Dans un premier temps, nous étudierons les différents types de migration et les différents flux qui existent aujourd'hui. Ensuite, nous nous interrogerons sur les effets et les conséquences qu'ont les migrations internationales sur les pays d'accueil et sur les pays de départ.
[...] Face aux migrations, les pays de départ ont pris relativement peu de mesures, ou plutôt moins que les pays d'accueil, et les situations varient beaucoup d'un pays à l'autre. Globalement, on distingue deux types de mesures radicalement différent. D'une part, certains pays de départ vont dans le sens des migrations. Ainsi, les responsables politiques de ces pays tentent d'optimiser l'impact des transferts de fonds sur le développement. Fin 2005, un rapport de la Banque mondiale propose que les pays en développement négocient des accords avec les pays vers lesquels émigrent leurs ressortissants. [...]
[...] Par exemple, les ingénieurs indiens en développement de logiciels, qui étaient employés à la Silicon Valley, ont joué un rôle crucial pour l'amorçage de la croissance rapide des exportations de logiciels indiens vers les États-Unis. Malheureusement, les migrations n'ont pas que des effets positifs pour les pays de départ. En effet, la migration massive de citoyens hautement qualifiés, c'est-à-dire la fuite des cerveaux, a de graves répercussions sur les petits pays pauvres. Ces pays voient leur élite quitter leur terre : les individus qu'ils ont réussi à former à haut niveau, au prix d'un investissement important, partent pour les pays développés. Cette perte considérable en capital humain favorise l'accroissement des inégalités. [...]
[...] Les migrations internationales, quel enjeu ? Introduction Aujourd'hui, plus de 200 millions de personnes vivent en migrations dans le monde. Ce phénomène, qui concerne tous les continents, s'est accéléré, puisqu'on en comptait 120 millions en 1990 et 175 en 2000. La croissance des migrations est plus rapide que celle de la population mondiale, tout en constituant à peine de celle-ci. Les migrations correspondent à un transfert non habituel de lieu de résidence sans prévision de retour à court terme. Les migrations internationales, qui supposent le passage d'une frontière, se distinguent des migrations internes, au sein d'un même pays. [...]
[...] Il existe également différentes migrations involontaires : Les migrations politiques concernent les réfugiés fuyant la guerre, les déplacements de population dus aux rectifications de frontières Les migrations dues aux catastrophe naturelles (tremblements de terre, raz de marée ou tsunami, sécheresse, inondations, tornades ) sont également des migrations involontaires. Les migrations clandestines, enfin, correspondent au trafic de personnes. Il s'agit d'un type de migration particulièrement meurtrier, comme en témoignent les milliers de corps retrouvés chaque année, au large de Gibraltar par exemple. [...]
[...] Bibliographie Atlas des migrations dans le monde, Catherine WIHTOL DE WENDEN, édition autrement Atlas de la mondialisation, Marie Françoise DURAND, Sciences po, les presse L'Europe des migrations, Catherine WIHTOL DE WENDEN, la documentation française Ramsès 2007 : L'Europe et le monde, L'Europe en mal de migrations ? [...]
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