Le littoral est un milieu à la dynamique complexe, évoluant différemment dans le temps en fonction de la nature de la physionomie du littoral à savoir si on a affaire à des plages (côtes sableuses) ou à des côtes rocheuses ou des côtes à falaise ou à des marais maritimes. Et en fonction de la physionomie de l'avant côte, en fonction du rôle des courants marins à la fois courants de marée et dérives littorales. Aujourd'hui, on considère que 20 % des espaces littoraux sont restés dans un état que l'on peut considérer comme naturel.
Mais le littoral est un espace attractif, un espace magnifié par des peintres, des écrivains, des poètes. Ce sont aujourd'hui surtout des espaces menacés de dégradation, car ils sont soumis au jeu d'acteurs concurrentiels. Ces activités sur le littoral (qui sont le tourisme, la pêche, l'industrie, habitat, agriculture…) rentrent également de façon paradoxale en conflit avec la volonté de sauvegarder ces espaces fragiles. Il y a eu (notamment en 1986) la création de la loi littorale et auparavant en 1975 la création du conservatoire littoral et des rivages lacustres auxquels s'ajoute dans les années 90 la création de parcs marins.
Le conflit semble paradoxal dans la mesure où la protection peut permettre à long terme d'envisager un développement de ce territoire, on peut envisager la durabilité de ces territoires. L'espace littoral va englober le trait de côte et également l'avant côte vers le large et qui est sous l'influence des courants de marée et de la dérive littorale et enfin l'arrière côte qui s'étend sur les quelques kilomètres où apparaissent des formes spécifiques au littoral (les dunes).
[...] Les formes d'ablation Le principal agent d'érosion du littoral est représenté par les vagues. Elles sont liées à l'action du vent qui déforme la surface de l'eau. En fonction de l'intensité du vent on distingue le clapot et la houle qui sur l'estran entraine un jet de rive et une nappe de retrait. Le jet de rive correspond à une masse d'eau très chargée en sédiment qui monte le long de la plage. La nappe de retrait entraine avec elle et vers le large les sédiments les plus grossiers. [...]
[...] III- Une volonté de protection de ces littoraux A/Il existe de nombreux exemples de dysfonctionnements de l'environnement naturel sur les littoraux, liés à l'action humaine : l'homme a une action régressive L'homme a une action régressive. Il existe des impacts humains sur l'ampleur et la nature de la sédimentation des équipements qui peuvent venir bouleverser la dynamique des échanges sableux. Les digues promenades peuvent provoquer l'amaigrissement des plages en contrebas. La construction de digue et de port de plaisance peut aussi bouleverser la dynamique des échanges sableux. [...]
[...] Littoral fortement découpé. Bretagne et Corse. -la longue plage rectiligne bordée de dunes comme sur la côte aquitaine -les cordons littoraux, ou les lidos, qui occasionnent la création de lagunes en arrière de la mer comme sur la côte du Languedoc Roussillon. Grau : passe qui permet la sortie de l'eau d'origine continentale et qui permet la rentrée de la marée. La lagune qui est en arrière est alimentée à la fois par de l'eau douce provenant des rivières et par de l'eau de mer. [...]
[...] Les littoraux français, des espaces convoités Quelles sont les causes, les conséquences de la convoitise de ces espaces ? C'est un milieu à la dynamique complexe, évoluant différemment dans le temps en fonction de la nature de la physionomie du littoral à savoir si on a affaire à des plages (côtes sableuses) ou à des côtes rocheuses ou des côtes à falaise ou à des marais maritimes. Et en fonction de la physionomie de l'avant côte, en fonction du rôle des courants marins à la fois courants de marée et dérives littorales. [...]
[...] Les projets immobiliers sur le littoral sont soumis à une réglementation stricte. Un parc marin a été conçu qui se trouve en mer d'Iroise, qui englobe les îles d'Ouessant et de Molène pour permettre un renouveau du patrimoine maritime. Les actions progressives de l'homme portent sur des équipements spécifiques tels que les enrochements qui ont pour fonction d'absorber l'énergie de la déferlante sur les blocs rocheux. On trouve également la réalisation de brise-lame ou d'épis pour casser l'énergie des vagues. [...]
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