La France métropolitaine compte 5500 kilomètres de littoral et 1500 kilomètres dans l'Outre-Mer. Toutefois, le littoral est une notion difficile à définir. D'un point géographique, il s'agit d'un espace qui se situe entre la terre et la mer ; cet espace est donc « une bande qui englobe une part du domaine maritime, une frange soumise au balancement de la mer et une bordure terrestre ».
D'un point de vue plus juridique, le littoral est, selon, la loi du 03 janvier 1986, « une entité géographique qui appelle une politique d'aménagement, de protection et de mise en valeur ». Cette politique concerne 883 communes, soit 4,05% du territoire métropolitain qui s'étend des côtes de la Manche jusqu'à celles de la Méditerranée en passant par l'Atlantique.
Le littoral français est devenu un enjeu économique depuis le XIXe siècle avec la naissance de l'hygiénisme et de la mode du tourisme. L'Etat a alors lancé une politique d'aménagement du territoire, c'est-à-dire une politique qui recherche la meilleure répartition géographique des activités économiques en fonction des ressources naturelles et humaines. Le littoral est en effet confronté à un enjeu de la maîtrise de la croissance démographique et de l'essor des activités portuaires et touristiques.
Mais la trop forte occupation du littoral comporte un risque majeur pour l'environnement : celui-ci est de plus en plus dégradé et le patrimoine naturel de plus en plus appauvri. Le gouvernement et les collectivités territoriales doivent prendre en compte les atouts et les fragilités du littoral, mais aussi de la société qui est confrontée aux aléas naturels ; d'où la nécessité de mettre en œuvre un plan de mise en valeur du territoire ainsi que de sa protection.
Ceci nous amène à nous demander en quoi les littoraux français sont un environnement intégré au sein de politiques de construction et de protection du territoire.
[...] Les littoraux sont aussi caractérisés par différends climats. Ainsi du Nord de la France jusqu'à la Normandie et du Sud de la Bretagne jusqu'aux Landes, le climat dominant est une influence océanique de transition. En Bretagne, il s'agit d'un climat hyper-océanique, au Pays Basque, d'un climat semi-montagnard/semi-océanique. Ces influences offrent alors sur les littoraux des hivers doux et humides et des étés frais. La côte méditerranéenne et la Corse sont marquées par un climat méditerranéen caractérisé par des hivers doux ainsi la moyenne hivernale est de les étés sont chauds et sec avec des températures moyennes supérieures à 22°C. [...]
[...] Les effets de cet éco-tourisme sont positifs sur un plan écologique et économique, mais ils sont contrastés selon les régions. La prise de conscience sur la préservation des littoraux est lente et les dégâts humains sont encore majeurs sur le littoral. III La nécessité d'aménager les littoraux pour protéger les populations contre les risques naturels Les différents risques auxquels les hommes sont confrontés Les sociétés humaines sont d'abord confrontées au problème du vent. Celui- ci a une action érosive et il déplace aussi le sable ce qui atténue l'étendue des plages et ce qui fragilise les dunes. [...]
[...] Les hommes tentent tous les ans d'alimenter les plages démaigries par l'importation de sables. Ainsi, par l'intermédiaire de bateaux, les plages du littoral charentais sont alimentées par le sable provenant notamment de l'île de Ré. Il en a été de même avec la restauration des dunes bordières. Les hommes interviennent aussi en matière de gestion politique. Face aux inondations de plus en plus récurrentes, les pouvoirs publics décident que certaines terres poldérisées doivent être abandonnées tout comme les zones inondables. En 1995, la loi Barnier est adoptée. [...]
[...] Ainsi, un effet de mode se produit et il conduit au tourisme de masse. Il se dessine alors un rôle majeur pour les collectivités territoriales qui aménagent le littoral en développant le nombre de lotissements, en favorisant le développement des axes de communication, en encourageant la construction de marinas et de ports de plaisance. Toutefois, le front de mer est si investi par les activités humaines qu'il en est dégradé visuellement, mais aussi écologiquement. II Ménager les littoraux, un problème de plus en plus urgent Des dispositifs de protection d'un environnement fragile La conséquence de ces activités humaines est la dégradation des ressources halieutiques qui s'explique par une exploitation trop intensive des stocks, l'autre conséquence est la dégradation des milieux littoraux. [...]
[...] On trouve ainsi de nombreux ports de plaisance qui reçoivent les yachts des plus riches qui accostent dans les ports les plus fortunés comme à Monaco ou à St-Tropez. On trouve aussi des ports associés à de grands événements sportifs comme la transat de la Vendée Globe. Le tourisme est aussi une activité socio-économique majeure, source de développement. Ainsi, l'essor du niveau de vie et des congés payés ont contribué à un aménagement massif des littoraux. Un premier tissu urbain s'est ainsi formé au XIXe siècle grâce à l'hygiénisme. [...]
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