L'échec du projet de domination de la nature par l'Homme: la modernité s'est pour parti construite en considérant que les sciences étaient fondamentalement destinées à nous rendre « maîtres et possesseurs de la nature », les limites de cette vision prométhéenne : étude des causes et des effets de la destruction de la Mer d'Aral. L'instauration d'un nouveau rapport à la nature: la place nouvelle accordée à la nature dans la géographie, développement durable et développement soutenable
[...] Il faut donc lui apporter une réponse politique. - la question environnementale, qui se cristallise dans la thématique du développement durable, par sa capacité à interroger un choix éminemment politique, social, voire civilisationnel de développement à partir des risques de changements globaux remet au centre des débats, la question des relations homme/milieu, et ce, sur fond de crise de la modernité. (Olivier Soubeyran) - L'idée de développement soutenable est née du rapport de la Commission Bruntland en 1989, visant à satisfaire les besoins présents sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. [...]
[...] Lui est consubstantielle une volonté de créer les conditions d'un environnement prévisible. - Les hommes aspirent à modifier la nature et découpent le territoire de façon artificielle, sans respect des frontières géographiques : exemple de la Vallée de Ferghana constituant une entité naturelle mais divisée entre trois Etats. Ce modèle de développement sur lequel l'Occident a fonctionné depuis plus d'un siècle finit par générer ses propres obstacles. En tentant de changer la nature, les hommes engendrent des externalités négatives à leur environnement et à leur cadre de vie. [...]
[...] L'échec du projet de domination de la nature par l'Homme A. La modernité s'est pour parti construite en considérant que les sciences étaient fondamentalement destinées à nous rendre maîtres et possesseurs de la nature 1. Les fondements philosophiques de ce cette relation homme/milieu par la médiation de la technique - A partir de la Renaissance, les philosophes pensent que l'Histoire de l'Humanité se caractérise par la volonté permanente de l'Homme de renverser l'esclavage originel Homme/Nature. C'est à dire, par la technique, s'extraire du joug des conditions locales, de l'empire du milieu, et donc s'affranchir de la nature. [...]
[...] Les effets - Usage croissant des ressources et activité agricole et industrielle (production du coton et activités qui s'y rattachent) : les critères économiques priment sur l'écologie, la culture intensive du coton aboutissant à une hausse de la demande en eau et par conséquent à un dessèchement de la Mer d'Aral : - de surface et de volume de la Mer d'Aral depuis 1960. - gaspillage de l'eau et pollution. - problèmes sur santé humaine et biodiversité. - changements climatiques ; la Mer d'Aral fonctionnant comme un thermostat climatologique d'où sérieuse hypothèque sur la diversification et la productivité de l'agriculture régionale. [...]
[...] L'instauration d'un nouveau rapport à la nature Cf. conférence de La Haye : les mécanismes de régulations climatiques planétaires placent l'homme dans un contexte d'incertitude sur les conséquences à long terme des effets de ses actions. A. La place nouvelle accordée à la nature dans la géographie - La puissance de la capacité d'action humaine engendre la responsabilité de corriger nos erreurs et même de prévenir les catastrophes : il nous faut renoncer à détruire en produisant. - La nature passe au premier plan des considérations humaines comme en témoigne l'émergence de la conscience écologique et l'introduction de la nature en tant que thème politique majeur : c'est le domaine où l'injonction à créer des institutions politiques internationales est la plus forte. [...]
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