La ville devenant une norme (même si aujourd'hui on observe un léger retour en arrière à cause des effets néfastes de certaines villes), certains espaces français, et notamment le long d'une diagonale qui s'étire du sud-ouest vers le nord-est apparaît comment un espace de peuplement clairsemé (...)
[...] Ces espaces désertés correspondent, le plus souvent, aux zones de montagnes et de hauts plateaux (Causses, plateau lorrain, garrigues, etc.), caractérisés par des milieux naturels souvent répulsifs et des terres ingrates, en liaison avec la rudesse du climat, la rareté des eaux de surface (plateaux karstiques des Causses), la faible productivité des sols (sols siliceux des massifs anciens), la vigueur des pentes, etc. Mais une question évidente se pose quels sont les effets néfaste de cette désertification ? Ce dépeuplement massif entraine tout d'abord un vieillissement accéléré de la population, mais se traduit aussi par la perte de services publics et l'extension des friches. [...]
[...] Plus de la moitié d'entre eux réside aujourd'hui dans des métropoles de plus de habitants. Quelques grandes régions urbaines (région parisienne, région lyonnaise, littoral méditerranéen, etc.) concentrent aujourd'hui l'essentiel de la population, des activités et des richesses. Les espaces de densités élevées, autres que l'Île-de-France, présentent une disposition concentrique sur tout le pourtour de l'Hexagone, en une couronne discontinue de foyers de peuplement industriel et urbain (Nord-Pas-de Calais, Lorraine septentrionale, plaine d'Alsace, Couloir rhodanien, littoral méditerranéen, vallée de la Garonne, basse Loire, littoral breton, basse Seine et littoral de la Manche). [...]
[...] La capitale et la plus grande ville de France est Paris, qui comptait en 2004 une population de habitants. L'immense agglomération parisienne totalise 9,79 millions d'habitants. Elle constitue, avec Londres, la première métropole d'Europe occidentale, et connaît un rayonnement international. Les autres grandes métropoles françaises sont Lyon, Marseille, et Lille. Viennent ensuite des villes comme Bordeaux, Toulouse, Nantes, Nice Strasbourg Saint-Étienne, Rennes, Le Havre et Montpellier. En 1999, plus de 20 autres villes françaises avaient une population supérieure à habitants. [...]
[...] Entre les recensements de 1946 et de 2006, la population française est passée de 40,5 millions à 63,4 millions d'habitants, soit un accroissement de plus de 45% en quelque 50 ans contre seulement entre 1901 et 1946. La densité de population atteint pour sa part 112 habitants au soit un niveau nettement plus faible que ses voisins européens (235 habitants au en Allemagne au Royaume-Uni et 486 aux Pays-Bas). Malgré un taux de fécondité de 2 enfants par femme (en 2006), soit le taux le plus élevé de l'Union européenne avec celui de l'Irlande, et un accroissement naturel parvenu à un niveau inégalé depuis le début des années 1970, la France connaît, comme l'ensemble des pays développés à la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle, une croissance démographique ralentie. [...]
[...] Maintenant que nous avons démontré l'inégale répartition de la population française, nous voulions aborder les dynamiques de peuplement de cette population. Pour cela nous verrons tout d'abord la question de la fécondité puis nous aborderons le vieillissement de la population enfin nous verrons la question de l'immigration. Malgré un taux de fécondité de 2 enfants par femme (en 2006), soit le taux le plus élevé de l'Union européenne avec celui de l'Irlande, et un accroissement naturel parvenu à un niveau inégalé depuis le début des années 1970, la France connaît, comme l'ensemble des pays développés à la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle, une croissance démographique ralentie. [...]
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