Les régions françaises ont subi de nombreuses évolutions, mais des évolutions différentes selon que l'on se trouve dans la France dite des campagnes ou dans la France dite des villes. Les régions du nord et de l'est sont les plus dynamiques. Les populations s'établissent dans les aires métropolitaines, les grandes vallées, sur les littoraux... permettant à la ville un rayonnement important et à la campagne un retard considérable, on peut parler de métropolisation des villes au profit de la désertification des campagnes.
Quels sont les aspects qui rejoignent l'idée d'une coupure entre la France des villes et la France des campagnes ? Comment s'expriment-ils ?
[...] Tous ces éléments provoquent l'attrait des populations issues des campagnes en crises. On peut constater dès les années 1960 les résultats de cet essor de la France des villes, car à cette période déjà, Tout le territoire français se trouve dans l'aire d'influence d'une ville. La supériorité des villes est de plus en plus marquée par une concentration croissante des activités tertiaires et industrielles dans les villes, et un réseau de transports de plus en plus élaboré, expansif, et ouvert sur le territoire. [...]
[...] Pour répondre à ces questions, nous utiliserons un plan en deux parties, en voyant tout d'abord l'aspect démographique de cette coupure. Dans une deuxième partie nous verrons la dislocation économique et géographique du territoire. Répartition et caractéristique de la population La dynamique démographique La France se situe au 82e rang mondial en ce qui concerne sa population et au 17e rang pour sa densité, avec par exemple une densité d'environ 950 habitants au pour Paris. Selon des études de l'INSEE, la population française est une population vieillissante, on le constate en 1995, année où l'on estime la part des plus de 60 ans dans la population française à tandis que les moins de 20ans représente 1/4. [...]
[...] En effet le secteur agricole est mécanisé, on exige une maitrise sanitaire et des normes d'hygiène précises et strictes, mais très peu d'exploitations réussissent à suivre cette évolution et se fragilisent. Ces mutations sont à l'origine d'un exode des habitants des campagnes qui entraine un effondrement de la natalité et un vieillissement de la population. On assiste à une baisse des exploitations et dans celles qui ont réussi à survivre se pose le problème de la succession, les jeunes ayant préféré partir dans les régions urbaines pour trouver un emploi. Dans d'autres cas encore les ruraux effectuent des migrations pendulaires pour se rendre sur leur lieu de travail en ville. [...]
[...] Outre une répartition de la population dans les régions inégales, on a aussi des éléments de vie différents qui nous font remarquer que dans les domaines de l'éducation et de la santé, le nord et le sud montrent des disparités qui accentuent encore plus distinctement la coupure. On peut par exemple évoquer la médecine avec une répartition inégale des médecins sur le territoire. On a une densité de médecins de 205 pour habitants en Champagne, contre 348 pour le même nombre d'habitants dans la région PACA. On a des disparités au niveau des lieux d'études et des lieux de formations . Cela peut s'expliquer par une implantation peu nombreuse des lieux d'études dans certaines régions. [...]
[...] Certes Paris est la capitale française, ville maitresse du système centralisé du pays, d'où cette participation élevée au PIB, mais l'écart est tout de même très important entre les deux agglomérations. Mais revenons à cette inégalité villes/campagnes. Les espaces urbains regroupent des secteurs d'activité divers avec, on l'a vu concentration des réseaux urbains . La campagne quant à elle ne possède pas de services importants et ses commerces sont peu nombreux. On observe un réseau de ville carrefour au nord de la Loire avec notamment Reims, Lens, Nantes et Rouen: c'est le «croissant fertile». [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture