La région Sud-Ouest et la France méditerranéenne

Résumé du document

Cours de Géographie de l'aménagement du territoire et des principales caractéristiques géographiques des régions du Sud-Ouest et de la région méditerranéenne de la France. Les principales villes de ces deux régions sont passées au crible. D'autres thèmes sont également traités en profondeur : le tourisme local, l'économie et l'industrie.

Extraits

[...] Connaît développement rapide échappant aux crises de l'industrialisation lourde et portuaire, en valorisant patrimoine culturel, universitaire et monumental. Ville de contact entre plaine et garrigue, ville-relais de l'antique via domitia, croissance déclenchée par arrivée de nombreux pieds-noirs et harkis qui aliment extension urbaine avec notamment ZUP de La Paillade. Agrandissement du centre historique par opérations d'urbanisme monumentales sur d'anciens terrains militaires (Polygone puis Antigone). Dynamisme montpelliérain doit être replacé dans contexte du Midi technopolitain qui est aussi celui de croissance du chômage. [...]

[...] Passages uniquement aux extrémités basques et catalanes. Globalement très touchés par le dépeuplement (fin de l'économie agro-sylvo-pastorale et préindustrielle), sauf très localement quand hydro-électricité, électro-métallurgie, chimie. Densités plus faibles (36 habitants./km2) que le Massif Central mais bilans migratoires à présent partout positifs : l'ouest et les Pyrénées catalanes gagnent plus que l'est et le centre, haute montagne redémarre mieux que la haute montagne, vallées principales concentrent les gains aux dépens des vallées secondaires. Rôle croissant du tourisme estival et hivernal, amélioration des liaisons routières compense les crises industrielles sévères, élevage laitier, surtout ovin et les reboisements expliquent faibles densités de la moyenne montagne Les pays de l'Adour : Lannemezan et Pays basque Définis par le bassin versant du fleuve Adour. [...]

[...] Chacune de ces villes présente un auréole de croissance démographique autour d'elles. Métropolisation partagée ou simple déconcentration de l'aire toulousaine : la réponse varie entre le triangle Toulouse-Albi-Montauban très dynamique et le sudouest et l'est Le Val de Garonne Large vallée et des cours d'eau la suivent avant de s'y jetter val de Garonne différent de la seule vallée. Val dissymétrique avec une rive droite plus raide, alors qu'emboîtement et étagement des terrasses alluviales sur 10 à 20 Km en rive gauche. [...]

[...] Opération Euroméditerranée prévoit restructuration complète des quartiers centraux anciens de la Joliette, ou technopôle de l'Arbois visent à affirmer rang de capitale. Mais rayonnement s'arrête vite, elle semble évitée au profit des zones en forte croissance néo-industrielle, universitaire, scientifique et technique d'Aix, Nice et Montpellier. Toulon-La Seyne : ensemble de habitants organisé autour de la rade du port. Construction navale abandonnée laisse de vastes friches industrielles et impose restructuration urbaine et économique néo-industrielle. Activité militaire encore fondamentale et multiforme : services hospitaliers, recherche, fabrication d'armement, mouvements portuaires. Maritimisation forte grâce à présence IFREMER et COMEX (ingénierie de la mer). [...]

[...] Pas de réel avant-port, déclin industriel et maritime. Orientation néo-industrielle et tertiaire de la métropole et non pas maritime habitants, de la population régionale, et vaste aire d'influence directe qui ne cesse de s'étaler notamment sur la rive gauche. Emprise croissante de Bordeaux aux limites de l'agglomération, notamment sur les grands axes vers le sud et le nord : grandes zones d'activités (1960-1980) avec de grands établissements industriels, pôles périphériques liés à aéroport Mérignac et à autoroute, attirant de grands mouvements de main-d'œuvre. [...]