Depuis la chute du bloc communiste en 1991, le capitalisme, prôné par le bloc américain, demeure l'unique modèle. L'extension de celui-ci à toute la planète a considérablement accéléré le phénomène de mondialisation, ou globalisation, lequel se traduit par l'intégration croissante des économies.
On constate de nos jours une croissance des flux humains à l'échelle internationale. Peut-on considérer ces migrations comme des expressions de la migration ?
Les migrations du travail se révèlent être la conséquence des inégalités de la mondialisation. Parallèlement les flux touristique sont des moteurs de la globalisation. Les mouvements migratoires de réfugiés, bien que non provoquée par la mondialisation, peuvent par leurs conséquences la renforcée.
[...] Les migrations du travail se révèlent être la conséquence des inégalités de la mondialisation. Parallèlement les flux touristiques sont des moteurs de la globalisation. Les mouvements migratoires de réfugiés, bien que non provoqués par la mondialisation, peuvent par leurs conséquences la renforcer. Les migrations du travail sont majoritaires parmi les flux d'hommes à l'échelle planétaire. Celles-ci soulignent la dualité du monde engendré par la mondialisation de l'économie. En effet, la mondialisation facilite les échanges et permet aux économies de prospérer. [...]
[...] Ainsi les migrations internationales du travail et issues du tourisme sont bel et bien des résultats, mais aussi des moteurs de la globalisation. Les flux de réfugiés ne traduisent pour leur part pas la mondialisation, mais contribuent au processus de globalisation. L'ouverture des frontières, le renforcement des échanges et des connexions, mais également des inégalités entre Etats, sont de la sorte autant de causes de la mondialisation. Elles risquent donc d'entraîner des migrations internationales toujours plus importantes dans les années à venir ; les pays moins avancés constituant de véritables réservoirs de migrants rêvant du mode de vie européen et américain. [...]
[...] Ils sont donc facilités par la création de ‘hubs', grands aéroports chargés de réceptionner le trafic international pour le redistribuer à l'échelle nationale. De plus, les flux touristiques illustrent la mondialisation des services avec le développement de grandes agences de voyage ou groupes d'hôtels, tels que le Club Med, qui sont implantés dans de très nombreux Etats. Ils constituent ainsi des firmes multinationales, là encore fruits de la mondialisation. Les flux touristiques expriment de cette façon la mondialisation culturelle et économique avec l'ouverture des frontières et l'expansion des échanges de services. [...]
[...] Ce processus révèle en outre la super puissance des USA, cœur de la mondialisation au sein duquel résident de nombreux centres de recherche et les bases d'entreprises, dont les unités de production sont éparpillées à travers le monde. Les migrations du travail sont donc les conséquences du monde dual auquel a donné naissance la mondialisation. Cependant, il existe d'autres formes de migrations telles que les migrations touristiques. Les flux migratoires dus à l'essor du tourisme, sont au fil des années de plu en plus conséquents. Le développement des loisirs et l'apparition de congés payés dans les Etats riches, en sont les principaux moteurs ; auxquels s'associe la baisse du coût des transports aériens. [...]
[...] Bien que non provoqués par la mondialisation, ces flux humains vont y contribuer. En effet, ceux-ci provoquent au même titre que les migrations du travail et les migrations touristiques, un mélange culturel, ce par la proximité de peuples aux mœurs différentes. Il y a donc là aussi une mondialisation de la culture. De plus, ces derniers vont provoquer de nouveaux échanges internationaux et de nouveaux flux par l'intervention d'organisations non gouvernementales, telles que Médecins sans frontières, ou la Croix rouge, ou encore de l'OTAN. [...]
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