Les entreprises industrielles concernent les activités qui regroupent la transformation des matières premières et la production des produits finis, les activités de services correspondent quant à elles davantage au « produit de l'activité humaine », elles regroupent des entreprises dont la « production » ne nécessite pas la transformation de matières premières, mais tend à satisfaire les besoins divers et variés de tout à chacun en matière de consommation, elles se basent sur un recours constant à l'information. Bien qu'étroitement mêlées, les activités du tertiaire et du secondaire ne répondent pas toujours ni tout à fait aux mêmes logiques de localisation. Le corpus de quatre documents dont nous disposons nous permet donc d'analyser les localisations d'entreprises à différentes échelles. Le document 1, une carte de l'agglomération de Toulouse, indique les espaces industriels, technologiques et de recherche de cette ville, elle est issue de l'Agence d'Urbanisme de l'agglomération toulousaine. Le document 2 représente une carte de la région Midi-Pyrénées et nous montre les différentes zones d'influence de Toulouse en matière d'économie, d'enseignement et d'informations, elle est tirée de l'ouvrage de J-P Lévy « Centres-villes en mutation » édité par le CNRS). La carte 3 nous permet de repérer, d'après les déplacements non professionnels de la population, les villes françaises qui constituent les pôles les plus attractifs du territoire. Le schéma 4 permet de comprendre le fonctionnement d'une ville européenne en indiquant les différentes fonctions qu'elle concentre et les mutations qui les affectent, elle est extraite de l'article de G. Di Méo « La ville européenne : mutation des fonctions et recomposition des structures » paru en 1989 dans la revue Mappemonde. A l'aide des documents fournis nous essaieront donc de comprendre les facteurs de localisation des activités de service et des activités industrielles, et étudierons leurs évolutions dans l'espace au cours des derniers siècles.
[...] C'est la notion de portée limite qui correspond à une distance au-delà de laquelle un service devient trop cher et où sa demande disparaît. L'intérêt d'un fournisseur de service est donc de ne pas s'implanter à une distance inférieure à la portée limite d'un autre fournisseur du même service. Pour éviter la concurrence, qui survient généralement lorsque la densité de population, et donc les profits, augmentent, les fournisseurs de service vont faire en sorte que toutes l'espace soit desservi ; c'est l'idée que l'on retrouve avec le modèle de Christaller et la théorie des lieux centraux. [...]
[...] C'est pourquoi elles vont ensuite s'installer en périphérie (cf. doc le long des routes qui permettent d'accéder à la ville ; elles trouvent alors un nouvel espace plus vaste où le sol est moins cher, la circulation plus aisée donc l'approvisionnement en matières premières et la livraison de produits finis plus faciles. Les sièges sociaux restent au centre, et communiquent avec les entreprises (exigences, commandes ) grâce au développement des réseaux de transport et de communication (plus les productions nécessitent de contrôles moins elles seront éloignées des villes). [...]
[...] Ainsi en étudiant le cas de Toulouse (doc.1), on s'aperçoit que les espaces industriels et technologiques sont avant tout disposés à proximité des voies de communication : chemins de fer, autoroutes et autres routes importantes, voire même d'aéroport (notamment pour ce qui concerne les pôles d'industries aérospatiales et d'Airbus). Le complexe chimique est quant à lui placé sur les rives de la Garonne, ce qui lui permet sûrement de se faire livrer facilement en matières premières (transportées en vrac dans les bateaux). [...]
[...] (main d'œuvre moins coûteuse pour des profits maximisés). On constate de plus, l'émergence de zones industrielles, l'aménagement de parc industriels et de technopôles (exemple de Toulouse : industrie de pointe en matière aéronautique notamment). Ces zones industrielles de hautes technologies se regroupent, à l'heure actuelle, avec les pôles universitaires et de recherches ; tandis qu'on observe une association étroite entre les bureaux et sièges sociaux d'entreprises, avec les commerces de grandes distributions (supermarchés, galeries marchandes ) et les nouveaux complexes hôteliers, culturels et de loisirs. [...]
[...] Les localisations des activités de services liées au commerce Dans ce cas de figure, la clientèle des entreprises de service va être plus dispersée. Mais, comme le but de ces entreprise reste avant tout d'attirer un maximum de clientèle, elles vont de préférences se situer dans les zones densément peuplées et bien desservies par les voies de communication. En effet, avec le document par l'étude des déplacements de population, on constate que la plus part des services se trouvent dans les villes les plus importantes du territoire (préfectures, sous- préfectures On constate également que la concentration est maximale dans la moitié nord de la France, et notamment en région parisienne, tandis que selon un axe sud-ouest/nord-est se dégage une diagonale du vide qui correspond à une zone de faible peuplement. [...]
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