La densité moyenne en France est de 112 habitants au km², ce qui représente l'une des plus faibles d'Europe. Cette moyenne masque de grands contrastes dans la répartition de la population puisque 75 % de la population se concentre sur 20 % du territoire. On peut définir les grands contrastes de peuplement par les zones de fortes densités et par celles de faibles densités.
[...] Comment expliquer l'inégale répartition de la population en France métropolitaine ? La densité moyenne en France est de 112 habitants au ce qui représente l'une des plus faibles d'Europe. Cette moyenne masque de grands contrastes dans la répartition de la population puisque de la population se concentre sur du territoire. On peut définir les grands contrastes de peuplement par les zones de fortes densités et par celles de faibles densités. Les zones de forte densité sont situées au nord et au nord-est : les deux tiers de la population métropolitaine sont au nord de la ligne Le Havre-Marseille comme l'Ile de France (960 Nord-Pas de Calais (324 Alsace (219 Lorraine, Rhône-Alpes La population est regroupée essentiellement dans les villes (les fortes densités correspondent aux villes et aux espaces urbains), le long des vallées fluviales (Seine, Oise, Loire, Garonne, axe Rhône-Saône), les littoraux (ports, espaces touristiques) méditerranéen, atlantique, Manche et Mer du Nord. [...]
[...] De plus, le peuplement des grandes vallées s'explique par la présence des villes et par les activités agricoles. Aujourd'hui, l'étalement périurbain renforce encore cette situation. Le peuplement des côtes atlantiques et méditerranéennes s'explique par le développement des services (notamment du tourisme) mais aussi par l'émergence de nouvelles activités industrielles, telles l'aéronautique (Toulouse) ou l'électronique (Sophia Antipolis ou Nice) qui choisissent de s'installer dans des régions attractives telles que le Midi méditerranéen. Les vides s'expliquent davantage par les évolutions économiques que par les facteurs naturels. [...]
[...] Pour conclure sur les mutations récentes du peuplement du territoire, on peut parler de la mobilité de la population française. Près de 4 millions de Français ont changé de région depuis le recensement de 1999. Les villes- centre, les espaces périurbains sont des espaces attractifs. La région Ile de France attire surtout des jeunes actifs, les Midis attirent par la douceur du climat et le dynamisme économique (Toulouse, Bordeaux ou Montpellier), les régions de l'ouest connaissent des densités de plus en plus élevées en raison de leur dynamisme démographique et de l'attractivité des villes comme Rennes ou Nantes. [...]
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