Première industrialisation, progrès technique, révolution ferroviaire, modernisation du capitalisme, éclairage électrique
L'Europe a beaucoup changé, développe un aspect totalement différent. Au début du XIXe siècle, on se déplace qu'à pied ou à cheval, par bateau (voile et rame). On s'éclaire à la chandelle. 80% de la population vit en milieu rural.
100 ans plus tard, on a l'éclairage électrique en ville, la moitié de la population vit en ville. On se déplace en chemin de fer, fait du vélo, voit passer les premières voitures et avions.
[...] L'industrialisation équivaut à la machine à vapeur. Cette mécanisation de la production entraine une nouvelle organisation du travail (il y a de plus en plus travailleurs dans de plus grandes salles), une concentration manufacturière. Cela produit des gains de productivité. Quand on parle de progrès technique, on est face à un progrès cumulatif : une invention en entraine d'autres, une découverte en entraine d'autres, les machines se diffusent dans tous les secteurs. Aujourd'hui, les historiens ne croient plus que le machinisme soit le premier facteur de l'industrialisation, et encore moins le seul. [...]
[...] Ex : la machine vapeur : elle date du début du XVIIIe siècle. Mais elle est inutilisable jusqu'en 1770. James Watt fait progresser la machine à vapeur, et aboutit à son utilisation. Il y a eu 1 siècle entre son invention et la véritable diffusion dans l'économie. C'est la croissance économique qui a entrainé le progrès technique. La production n'a pas précédé la consommation, mais la suivit. Les historiens considèrent que c'est l'élargissement des marchés, une augmentation des demandes qui a provoqué l'industrialisation. [...]
[...] L'Italie accélère son industrialisation, ainsi que la Russie en 1880. Une situation de concurrence internationale accrut, conduit à une baisse des prix plus ou moins grave selon les secteurs (l'agriculture). Les finances sont fragilisées, les banques font faillite, les krachs boursiers sont nombreux (1873, 1881). Cette crise n'arrête pas le processus d'industrialisation. Elle se relance, le progrès technique s'accélère. Ainsi, la deuxième industrialisation relance la croissance en Europe à l'époque de la Belle Époque. Nouvelles énergies, nouvelles industries Le textile perd son rôle moteur, et la métallurgie tire la production industrielle (secteur moteur). [...]
[...] C'est l'apogée des industries lourdes, notamment de la sidérurgie. Les autres métaux connaissent une croissance comme le zinc, le cuivre. L'aluminium fait son apparition (obtenu par l'électrolyse de la bauxite). L'électricité est la nouvelle source d'énergie de cette 2e industrialisation. C'est une révolution électrique. Vers 1880, apparaissent les premières centrales électriques, thermiques, hydrauliques. Pour transporter l'électricité, on utilise la ligne de haute tension apparue en Allemagne. On peut utiliser l'électricité de façon facile et courante. La « fée électricité » permet d'augmenter les jours de travail, révolutionne les communications (télégraphe, téléphone), les transports (les tramways, l'électricité des lignes ferroviaires). [...]
[...] L'industrie compte de plus en plus de travailleurs, tandis que la part des travailleurs agricoles diminue. Dès 1820, en Grande Bretagne, l'industrie emploie plus de travailleurs que l'agriculture. En France, il fau attendre 1930, mais la proportion d'ouvriers de l‘industrie ne cesse d'augmenter au fil du XIXe siècle. Répartition de la population active (ordre de grandeur) GB Agriculture Industrie Services France Les deux pays ont des évolutions très différentes. On peut noter que le taux de croissance est quasi le même sur les deux périodes. [...]
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