L'hydrologie a Laon et son climat
Le département de l'Aisne, situé entre les 48° et 50° de latitude nord et entre 3° et 4°15' de longitude à l'est du méridien de Paris, est borné : au nord, par le département du même nom; au nord-est, par la Belgique; à l'est, par les départements des Ardennes et de la Marne; au sud, par celui de Seine-et-Marne; à l'ouest, par ceux de l'Oise et de la Somme.
Le département de l'Aisne appartient aux bassins de la Sambre, de l'Escaut, de la Somme, de l'Oise, de l'Aisne et de la Marne. Ces trois derniers servent à former celui de la Seine.
Les principaux cours d'eau de ces bassins sont, dans le département de l'Aisne : Bassin de la Sambre ; Bassin de l'Escaut ; Bassin de la Somme ; Bassin de l'Aisne ; Bassin de la Marne et celui auquel nous allons nous focalisé c'est-à-dire le Bassin de l'Oise composé de L'Oise, de l'Automne, de l'Ailette, de la Serre, de la Souche, de la Brune, de le Vilpion, du Heurtant, de l'Ivoirieu, du Ton, de la Marnoise, du Gland, de l'Artoise et du Petit- Gland.
En quoi la climatologie et l'hydrologie sont-ils des facteurs de risques ? Quelles(s) gestion(s) adopter pour ces risques ?
[...] Ainsi dans le grand Laonnois, une prise en compte de la problématique de l'eau existe à plusieurs échelles. Les principaux enjeux relevés sur ce milieu sont tout d'abord la maitrise des ruissellements d'origine agricole et la lutte contre l'érosion des sols. On trouve ensuite l'amélioration de la qualité des eaux et la gestion de la ressource grâce à de nombreux captages. Et enfin, le dernier enjeu se joue sur la prévention des risques naturels ou anthropiques. Afin de régler ces problèmes d'inondations, de nombreux aménagements et plans de préventions ont été édifiés. [...]
[...] Les hautes eaux se déroulent en hiver et au début du printemps et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 2,20 à 3,32 par seconde, de décembre à avril inclus (avec un maximum très net en décembre et janvier). À partir de la fin du mois d'avril, le débit baisse progressivement jusqu'aux basses eaux de fin d'été qui ont lieu en août et en septembre, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à 0,57 au mois d'août. L'ailette a le plus petit débit des trois cours d'eau que nous avons présenté. Ces variations saisonnières sont typiques, on trouve le maximum en décembre et janvier et le minimum en septembre. [...]
[...] Ce sont les vents d'ouest qui dominent, ils sont à forte nébulosité. Le régime est pluvieux et régulier. Le Grand Laonnois est soumis à un climat tempéré, marqué par une certaine continentalité, de plus en plus sensible en allant vers le sud-est. Le climat est dit de type océanique dégradé. La température moyenne annuelle avoisine les 13 et les précipitations varient de 800 à 900 mm par an. On peut dire que les variations spatiales des cumuls annuels de précipitations sont faibles et liées au relief. [...]
[...] Les principaux cours d'eau de ces bassins sont, dans le département de l'Aisne : Bassin de la Sambre ; Bassin de l'Escaut ; Bassin de la Somme ; Bassin de l'Aisne ; Bassin de la Marne et celui auquel nous allons nous focalisé c'est-à-dire le Bassin de l'Oise composé de L'Oise, de l'Automne, de l'Ailette, de la Serre, de la Souche, de la Brune, de le Vilpion, du Heurtant, de l'Ivoirieu, du Ton, de la Marnoise, du Gland, de l'Artoise et du Petit- Gland. En quoi la climatologie et l'hydrologie sont-ils des facteurs de risques ? Quelles(s) gestion(s) adopter pour ces risques ? Nous verrons dans une première le climat général du grand Laonnois. Puis dans une seconde partie nous nous intéresserons plus précisément au cadre hydrographique. [...]
[...] Carte des précipitations du Grand Laonnois Au sud de Laon, le relief est plus marqué et même si les versants sont de modestes altitudes, ils présentent des pentes très accusées. C'est pourquoi ils constituent d'importants foyers de condensation. Une opposition de type adret-ubac est perceptible dans chaque vallée d'orientation est-ouest et un confinement caractérise le climat de nombreuses dépressions insérées entre collines et plateaux. Ainsi, sur les versants exposés au nord, les températures sont moins élevées que sur les versants exposés au sud. [...]
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