Le poids et le rôle de Reims dans sa région se détermine par rapport à des facteurs tels que le poids démographique, l'économie, le réseau de transport et l'administratif.
Du point de vue administratif, la ville de Reims est une sous-préfecture. En ce qui concerne la démographie, Reims compte, en 1999, 187 206 habitants pour un département de 565 229 habitants, soit environ 33% de la population départementale. De plus, toujours selon le tableau INSEE des données démographiques, la population régionale étant de 1 342 363 habitants, la part de la population rémoise dans celle de la région est d'environ 14%. On peut donc conclure que le poids démographique de Reims est relativement important même si les estimations faites prévoyaient le double de population de nos jours. Le fait que la commune de Reims soit beaucoup peuplée est expliqué par le fait qu'elle se situe sur l'axe entre Nancy et Paris. En effet, il semblait obligatoire qu'une ville de son importance se développe sur cet axe car Reims est implantée dans la campagne et n'est entourée que de petites villes. Paradoxalement, la ville de Reims ne grossira plus car elle est au bord de l'aire d'attraction de Paris.
En ce qui concerne les transports, la ville de Reims est bien desservie, comme nous le montre le document portant sur le trafic routier. En effet, de nombreuses nationales (N 31, N 44, N51) et autoroutes (A 4, A 26, A 34) desservent la ville. On constate que son réseau de communication est en forme d'étoiles. Son réseau en étoile et le fait qu'elle soit bien desservie en transport permet à Reims d'avoir un grand rayon d'attractivité, malgré sa position en campagne. Par ailleurs la ville est traversée par le canal créé en 1848 et qui relit l'Aisne à la Marne.
[...] Tout d'abord nous pouvons distinguer deux grands types d'espaces que sont les espaces urbanisés et les espaces non urbanisés. Dans les espaces urbanisés, nous pouvons distinguer trois sous-types reposant sur trois vocations principales. La vocation résidentielle. Ce sous-type regroupe le centre-ville historique, les faubourgs, les cités-jardins et les grands ensembles collectifs. Ces divers espaces correspondent à différentes phases de développement de la ville. Le centre- ville correspond pour une partie au développement gallo-romain et pour l'autre au développement médiéval. Les faubourgs rappellent le développement qu'a connu Reims au XIXe siècle avec la Révolution industrielle. [...]
[...] Reims a donc une forte attractivité, c'est un lieu dynamique par rapport aux espaces ruraux l'entourant. C'est un pôle d'emplois pour la population de la ville et même des villes et villages autour. La ville de Reims a donc un poids important dans sa région. Question 2 : Après avoir identifié le site de la ville, vous rendrez compte de l'évolution spatiale et démographique de cette agglomération. Reims est situé dans la plaine champenoise au pied d'une cuesta. La ville est encadrée au sud et à l'est par des plateaux ou des monts dont les altitudes sont supérieures à 200 mètres. [...]
[...] La croissance démographique de Reims est de entre 1990 et 1999. Cependant, d'après le texte Reims a l'aube du XXIe siècle la croissance démographique qui caractérise l'ensemble de la ville durant la décennie 1990 n'est pas assimilable à tous les quartiers. Durant cette décennie, les quartiers centraux (centre historique et anciens faubourgs) sont ceux qui gagnent le plus de population. La croissance y est parfois supérieure à 20%. Nous pouvons donc dire que sur les deux derniers siècles, l'évolution démographique a connu quatre grandes phases dont une qui ne s'est pas encore achevée. [...]
[...] En effet sont construits en périphérie de la ville des quartiers entiers, composés d'habitats individuels et de petits ensembles collectifs. C'est durant cette période d'entre-deux-guerres que sont bâties les premières cités-jardins. La plus connue est celle du Chemin-Vert. Une dernière grande phase d'urbanisation correspond aux décennies après la Seconde Guerre mondiale. La ville de Reims fait construire des grands ensembles collectifs à la périphérie de la ville enclavant ainsi les constructions de l'entre-deux-guerres qui composent alors un tissu intermédiaire Par exemple, on compte les grands ensembles de Châtillons et Les Epinettes et Saint-Rémi (1965), Croix-Rouge (1970), Murigny (1975). [...]
[...] Autour et à proximité de la ville s'étendent des zones agricoles produisant divers produits : la viticulture pour le champagne, la céréaliculture et la production de betteraves. Question 4 : Vous étudierez les logiques de différenciation sociospatiale au sein de cette agglomération. Les cartes topographiques de et 1990 nous renseignent sur l'évolution de Reims au XXe siècle. Tout d'abord, la ville connaît une évolution en doigts de gants entre 1956 et 1974. Cela signifie que Reims s'est développée le long des axes de communication. [...]
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