Les départements de l'Aude, des Pyrénées – Orientales, de l'Hérault ont été ravagés du 11 au 14 novembre 1999 par une soudaine montée des eaux. Cette catastrophe naturelle, qualifiée d' « épisode cévenol », est un phénomène fréquent chaque automne dans cette région. Pourtant, cette année, il fut d'une ampleur sans précédent dans l'histoire de la région. Une conjonction de facteurs météorologiques l'a rendu exceptionnel. Mais, si la météo fut un facteur aggravant, elle n'est pas seule responsable des inondations.
Afin d'étudier cette catastrophe, nous établirons, en premier lieu un bilan des inondations. Ensuite, nous chercherons quelles ont été les causes de ce gigantesque phénomène. Enfin, nous essaierons d'établir une typologie des lieux plus ou moins touchés par les inondations, en effectuant des comparaisons entre ces derniers.
[...] Ce cheminement de perturbation est tout à fait banal en cette saison sur le Midi. C'est, en effet, le moment où les sols se rechargent en eau et en humidité grâce aux pluies automnales et hivernales. superposée à des phénomènes aggravants : A cette situation quasi normale, se sont superposés des phénomènes aggravants l'intensité et la durée des précipitations. En effet, la dépression située plus à l'Ouest que d'habitude, ramenée sur le Languedoc-Roussillon, s'est trouvée prise comme dans un entonnoir entre le Massif Central, les Cévennes et les Pyrénées. [...]
[...] Cette zone englobe les deux précédentes. Les précipitations furent peu conséquentes par rapport aux zones délimitées précédemment. Cela a donc eu une faible incidence sur les cours d'eau Conclusion; éviter de nouvelles catastrophes Afin d'éviter de nouvelles catastrophes de cette ampleur, il est nécessaire de développer d'avantage les systèmes d'alerte en cas de crues soudaines, notamment dans les zones à risques le long des petits cours d'eau. Il faudrait aussi songer à surveiller et limiter la déforestation qui aggrave le ruissellement des eaux pluviales vers les cours d'eau. [...]
[...] Le bilan matériel Les conséquences des inondations, au niveau matériel, sont catastrophiques : villages sous les eaux, maisons dévastées, cultures inondées. Les infrastructures de communication ou de transport d'énergie ont subi des dommages considérables. Pendant plus d'une semaine, le trafic ferroviaire a été totalement interrompu, des ponts ont été endommagés et les routes étaient impraticables. Plus important encore, plusieurs communes étaient privées d'eau potable. Enfin, les dégâts agricoles sont aussi importants. Les sols des vignes, des vergers inondés ont été ravinés. [...]
[...] Les constructions en zones inondables sont à interdire rapidement pour limiter les dégâts et les dommages subis par la population en cas de crues exceptionnelles. Les Plans de Prévention des Risques sont une annexe au Plan d'Occupation des Sols. Leur but est de prendre en compte les risques naturels dans l'aménagement du territoire. Il en découle une carte recoupant les zones à risques et les zones urbanisées. En revanche, une question reste en suspens : pourquoi aussi peu de communes dévastées étaient couvertes par les plans de prévention des risques ? [...]
[...] Ceci, afin d'accélérer les indemnisations et la reconstruction. II. Une conjonction de facteurs exceptionnelle : Tout d'abord, il convient de préciser que l'analyse météorologique qui va être effectuée dans les lignes suivantes, est produite à partir des cartons de situations météorologiques du journal Le Monde et des photos satellites du site web de Météo-France. Il m'a été impossible de me procurer les bulletins météos émanant de Météo-France. Une perturbation banale : Les formidables crues de ces petites rivières auparavant si tranquilles, sont dues au fort et long épisode pluvieux qui stagnait sur la région depuis le 11 novembre. [...]
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