croissance, urbaine, France, ville, rural
Selon la notion d'aire urbaine, l'INSEE considère que 85% de la population française vit en ville, contre 50% dans les années 1950. Ces chiffres prouvent incontestablement l'existence de ce phénomène qu'est la croissance urbaine. On parle de croissance urbaine pour désigner une augmentation de la surface urbanisée sur un espace donné, et ce au détriment de territoires non urbanisés. Ce phénomène de croissance urbaine se traduit par un étalement urbain, c'est-à-dire un étalement de la surface bâtie de manière horizontale et verticale. Ce sujet exclut les Drom Com (Guyane, Martinique, Guadeloupe, Réunion, Mayotte) pour qui la croissance urbaine et l'étalement urbain s'est fait plus récemment (1946 départementalisation) et dont la croissance se fait différemment de la métropole du fait de contraintes naturelles plus importantes. On ne traitera donc que de la métropole. Ce phénomène débute essentiellement après la seconde guerre mondiale, période durant laquelle la population augmente fortement. Il faut donc répondre aux attentes de ces populations et notamment les loger, ce qui conduit à une multiplication des habitations, des surfaces bâties et donc à un agrandissement de l'espace urbanisé au détriment des terres agricoles que l'on quitte, et de l'espace rural. Mais peut-on pour autant dire que la croissance urbaine conduit la France vers un espace de villes ? Et dans quelles mesures ce phénomène est-il un enjeu géographique, social et économique de l'espace français ?
[...] En France, il s'agit surtout de la capitale. Ces plateformes permettent de faciliter les échanges et le transport aérien, en TGV, Autoroutes et donc permettent une connexion avec les autres grandes villes. -Les transports permettent donc la croissance urbaine, et la croissance urbaine nécessite un développement des transports. C/La décentralisation : désengorger la capitale et développer les autres villes. -L'Histoire de France nous rappelle l'existence d'un pays centralisé par la capitale, Paris. (Cf Jacobins). Et la macrocéphalie parisienne actuelle est un héritage de cette centralisation. [...]
[...] C'est-à-dire la croissance de la ville au-delà de son centre. La ville s'étale en doigt de gants le long des axes de transports. La périurbanisation apparait d'abord comme une solution : répondre à l'arrivée des populations, mais aussi sortir du centre les activités qu'on ne veut plus y voir, notamment les stations d'épurations, les cimetières . -Mais la périurbanisation pose aussi de nouveaux problèmes : la pollution due aux transports puisqu'on vit dans le périurbain mais on travaille en villes. [...]
[...] -comparaison avec les autres pays : en France communes, en Allemagne et en Italie 8000. Mais dans les autres pays européens, comme l'Allemagne, davantage de grandes villes qu'en France. D'où cette volonté de développer d'autres villes que Paris. -Ces métropoles ont davantage de lien entres elles qu'avec leur région où les villes de rang inférieur qu'elles influencent. Les transports et les NTIC permettent cela. Cf Toulouse qui a plus de lien avec Paris, Londres et Hambourg (Airbus) qu'avec la région qui l'entoure. [...]
[...] Cela permet de parcourir des distances plus longues en un temps moindre et donc de pouvoir travailler dans un lieu et vivre dans un autre. Les transports permettent la croissance urbaine mais sont également favorisés par la croissance urbaine. Cad qu'ils permettent de faire de plus longues distances et donc de vivre plus loin du centre, mais la croissance urbaine nécessite en retour un développement des transports. -L'Armature urbaine est d'ailleurs liée à la présence des transports : Sans importantes infrastructures de transports, les villes ont des difficultés à se développer. [...]
[...] Ce phénomène débute essentiellement après la seconde guerre mondiale, période durant laquelle la population augmente fortement. Il faut donc répondre aux attentes de ces populations et notamment les loger, ce qui conduit à une multiplication des habitations, des surfaces bâties et donc à un agrandissement de l'espace urbanisé au détriment des terres agricoles que l'on quitte, et de l'espace rural. Mais peut-on pour autant dire que la croissance urbaine conduit la France vers un espace de villes ? Et dans quelles mesures ce phénomène est-il un enjeu géographique, social et économique de l'espace français ? [...]
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