Au XIXème, la France occupe le premier rang européen pour les stations balnéaires (160 en 1880 contre 72 pour l‘Allemagne pourtant à la deuxième place). Depuis l'antiquité les eaux thermales sont utilisées pour la consommation aussi bien que pour les bains. Après avoir connu une période de désaffection après la chute de l'empire romain, les villes thermales renaissent lentement sous Charlemagne.
[...] Après avoir connu une période de désaffection après la chute de l'empire romain, les villes thermales renaissent lentement sous Charlemagne. Renaissance Pendant la Renaissance, avec l'engouement pour l'Antiquité, les hommes se précipitent sur les sources (cf. l'Héptaméron de Marguerite de Navarre), mais à cette époque, comme l'écrit le médecin Guy Patin : ‘'les eaux minérales font plus de cocus qu'elles ne guérissent de malades''. Le XVIIIème suit la même lancée et les médecins sont de plus en plus convaincus des effets salutaires des cures. [...]
[...] Il fait des cures dans trois villes différentes qu'il contribue à lancer. La première qu'il visite est Plombières, voulant donner une impulsion à la ville il confie l'exploitation des sources (propriété de l'État depuis 1911) à une société anonyme qui enrichit la ville. Quand Napoléon tombe malade en 1860, ces médecins lui prescrivent un séjour à Vichy. Dans cette ville, Napoléon permet de nombreux aménagements (un hôtel de ville et une église).Napoléon III est donc l'aménageur qui permet l'évolution de la ville et impulse un élan touristique et médical. [...]
[...] Ensuite viennent les soins, décrit par Mme de Sévigné : ‘'on est toute nue dans un petit lieu sous terre, où l'on trouve un tuyau d'eau chaude qu'une femme vous fait aller où vous voulez. Derrière le rideau se met quelqu'un qui vous soutient le courage pendant une demi-heure''. À vichy on compte 20 médecins en 1870 ; 50 en 1890 et 100 en 1914 Comme dans les villes climatiques ils ont tous pouvoir sur leurs malades. Malgré les prescriptions médicales sévères, les villes thermales, comme les villes climatiques cèdent peu à peu à la fièvre des distractions qui s'abat sur le tourisme. [...]
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