Les conséquences des grands projets d'urbanisme : l'Est parisien

Résumé du document

En 1991, le conseil de Paris approuve le plan d'aménagement de zone (PAZ) de la ZAC , d'abord baptisée « Seine Rive Gauche », et désigne la Semapa comme aménageur, le conseil va modifier le nom de la ZAC en « Paris Rive Gauche » en 1996.
Paris Rive Gauche est un périmètre urbain qui s'étend de la Gare d'Austerlitz au boulevard Masséna, épousant la Seine d'un côté et bordant la rue du Chevaleret de l'autre. C'est une opération d'un très grande ampleur qui n'avait pas eu lieu depuis les grands remodelages haussmanien de la capitale.
Elle concerne principalement trois quartiers : Austerlitz (quai d'Austerlitz, bd Vincent-Auriol, avenue Pierre-Mendès-France), Tolbiac (bd Vincent-Auriol, rue Neuve-Tolbiac, rue du Chevaleret, quai de la Gare et quai François Mauriac) et Masséna (rue Neuve-Tolbiac, bd Masséna, rue du Chevaleret, quai Panhard et Levassor) qui sont restés longtemps un haut lieu de l'industrie.
Elle vise justement à le faire évoluer par la construction de grands projets qui mettent fin à son isolement, ainsi que par la réhabilitation des bâtiments et la restructuration des espaces publics. L'enrichissement et la dynamisation du quartier a été possible notamment grâce à la Semapa qui s'est beaucoup investie.

Extraits

[...] Il nous a été impossible d'en obtenir ailleurs, c'est pourquoi nous avons dû nous contenter des chiffres suivants trouvés sur le site Internet de la Semapa : L'arrondissement compte actuellement habitants pour une superficie de 714,6 hectares. Il s'agit du troisième arrondissement le plus peuplé de Paris. Concernant la répartition par âge de la population du 13ème arrondissement a moins de 20ans, ce qui est proche des chiffres de l'ensemble de la capitale. La tranche des 40-59 ans s'accroît, elle est plus élevée qu'au Paris global et dépasse les 20-39 ans. [...]

[...] Il compte près de 930 logements, plusieurs équipements de service et de nombreux commerces en pied d'immeuble, pour une vie de quartier dynamique et agréable. Le Comité de concertation de Paris Rive Gauche est la première opération d'aménagement à avoir appliqué à la lettre la Charte de la concertation du Ministère de l'Environnement (en juillet 1996). Un Comité permanent de concertation existe depuis avril 1997. Il fonctionne sur la base de groupes de travail thématiques et réunit aux côtés de l'aménageur et de la Ville de Paris associations locales. Il dispose d'un budget de fonctionnement autonome. Ce comité est unique en France. [...]

[...] Aujourd'hui, près de habitants vivent dans les immeubles conservés du quartier Austerlitz, dans les immeubles construits de part et d'autre de la Bibliothèque Nationale de France et dans le tout nouveau quartier Masséna. C'est surtout dans ce quartier, qui accueillera le pôle universitaire en 2006, que des immeubles d'habitation vont bientôt voir le jour, plusieurs programmes ont été engagés. Un nouveau quartier résidentiel se profile à l'horizon pour les alentours de 2010, bordé au Nord par l'avenue de France et au Sud par les rues du Chevaleret et du Loiret. [...]

[...] La seconde porte sur la place de la concertation dans le processus de décision. Par ailleurs d'autres outils d'information et de concertation ont vu le jour : - un comité de site créé à l'initiative de la RATP permet de coordonner les différents modes de transports et les équipements de Paris Rive Gauche. - le centre d'information, avenue de France, accueille tout public. - le site Internet : parisrivegauche.com - le magazine de Paris Rive Gauche, trimestriel, est distribué à tous les habitants du treizième arrondissement. [...]

[...] En conclusion générale Nous avons ainsi pu voir, à travers ce dossier, l'une des plus grandes évolution d'un quartier parisien : celui de Paris Rive Gauche. Celui-ci est en effet l'un de ceux qui a connu la plus grande expansion, avec effectivement un enrichissement économique et social, mais aussi culturel. Malgré cette grande réussite au final, celle-ci ne s'est cependant pas faite sans contraintes, et a parfois entraîné quelques contestations au niveau de la population, mais également quelques problèmes techniques au niveau de la construction. [...]