TPE de première série économique et sociale.
Les conflits internationaux: l'exemple du proche orient
Israël/Palestine.
Pourquoi la création de cet Etat Israël à la fin de la Seconde Guerre Mondiale a déclenché une guerre qui dure encore aujourd'hui ?
Nous allons expliquer les causes et les conséquences de la déclaration de l'indépendance de ce nouvel Etat juif dans un territoire arabe. En effet, cette migration de Juifs vers la Palestine a engendré un conflit judéo musulman, aux répercussions planétaires. Encore aujourd'hui, ces communautés s'affrontent quotidiennement sous le regard des médias internationaux.
L'antagonisme israélo-palestinien se situe au Proche Orient, aux frontières du Liban, de la Syrie, de la Jordanie et de l'Egypte ; bordé par la mer Méditerranée.
Chacun de ces pays est intervenu dans cet affrontement par des décisions politiques et militaires. D'autres nations telles que la Grande Bretagne, les Etats-Unis et la Russie ont joué un rôle dans cette région du monde. Notons également les nombreuses interventions de l'ONU dans un but de réconciliation.
Tout débute en 1917 avec la rédaction, le 2 novembre, d'une lettre écrite par Lord Arthur James Balfour, ministre du puissant Empire britannique. Ce dernier déclare qu'il « envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif ». La « déclaration Balfour » provoque un mécontentement dans le monde arabe. La hache de guerre est alors déterrée. A compter de ce jour, malgré des périodes de trêves et des tentatives de paix, les hostilités subsistent encore.
[...] Rencontre entre Begin et Sadate. Le Liban – Sud, sous la domination de l'OLP, est envahi par Israël, le 14 mars 1978. Le 17 septembre de la même année, sont signés les accords de Camp David entre l'Egypte, Israël et les Etats – Unis. Le premier concerne la conclusion d'un traité de paix entre les deux pays (il sera signé le 26 mars 1979 à Washington) et permet à l'Egypte de récupérer le Sinaï en 1982. Le deuxième fixe un cadre de la paix au Proche-Orient confiant le sort de la Cisjordanie et de Gaza à des négociations égypto - israélo – jordano – palestiniennes devant déboucher sur une autonomie transitoire Il ne sera jamais appliqué. [...]
[...] Il faut attendre le mois de décembre pour qu'une nouvelle initiative diplomatique soit adoptée par le " quartet " (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations unies) : la " feuille de route Cette dernière est axée sur des résultats et destinée au règlement permanent du conflit sur la base de deux Etats. Elle est adoptée le 30 avril 2003. En 2003, la pression terroriste ne faiblit pas. En février, le numéro deux de l'OLP, Mahmoud Abbas est investi Premier ministre de l'Autorité palestinienne juste avant que celle-ci approuve la « feuille de route ». [...]
[...] Le 22 novembre 1967, les Nations unies adoptent la résolution 242 qui pose le principe de l'échange des territoires contre la paix. Le Conseil de sécurité affirme que « l'instauration d'une paix juste et durable » devrait s'appuyer sur deux principes : le premier étant le « retrait des forces israéliennes des territoires occupés pendant le récent conflit » ; le second étant la cessation de toute opposition, « respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance de chaque Etat de la région et droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces et d'actes de force ». [...]
[...] Le 22 mars 1945 est créée la Ligue arabe, qui est la principale organisation politique du monde arabe. Elle compte 22 Etats souverains, dont l'Autorité palestinienne, membre à statut particulier, mais qui, au XXIème, devient réellement adhérent. Sigle de la Ligue arabe. L'immigration juive étant fortement limitée, de nombreux hommes et femmes sont renvoyés en Europe. L'Exodus en est un exemple : transportant Juifs européens rescapés des camps d'extermination, le cargo Exodus est refoulé au large de la Palestine par les Britanniques en juillet 1947. [...]
[...] Abbas, en conflit avec Arafat, démissionne en septembre. Au cours de l'été, les attentats n'ont pas cessé et le Hamas annonce la fin de la trêve. Ahmed Qorei succède à Abbas tandis que les Israéliens exigent le départ de Yasser Arafat. En novembre, une initiative de paix menée par les politiques israélien et palestinien Yossi Beilin et Yasser Abed Rabbo se concrétise à Genève. Cet accord non officiel sonne comme un espoir de paix, alors que les négociations diplomatiques entre Israël et l'Autorité palestinienne sont très difficiles. [...]
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