La carte topographique au 1/50 000 datant de 1996 accompagnée d'un extrait plus ancien (date) représente une région de l'est du Bassin Parisien, bordée à l'Ouest par l'Argonne et les plateaux Barrois et à l'Est par les Hauts de Meuse et la plaine de la Woëvre. L'espace est traversé du Nord au Sud par la vallée de la Meuse délimitant ainsi deux talus remarquables qui sont sans nul doute, à cet endroit, des cuestas. Cet axe Sud-Nord relie cet espace au reste de la France. Néanmoins, la région représentée appartient à la diagonale du vide, il y a donc une forte dominance des paysages ruraux permettant de définir quelques grands thèmes comme une densité de population relativement faible et de fortes caractéristiques agraires. De plus l'espace se caractérise également par sa forte empreinte historique : il était au cœur des conflits de la Première Guerre mondiale. Seul l'axe défini ci-dessus concentre la population, installée au fond de la vallée, et les activités de service, à l'image de Saint-Mihiel, bourg rural, donnant son nom à la carte.
[...] En considérant que la région se situe à l'Est du Bassin Parisien et en admettant que les plateaux soient armés dans du calcaire et de l'argile comme il l'a été montré ci-dessus, il est possible de dire que ces talus doivent être des cuestas. Le tracé en plan des cuestas s'explique selon deux raisons. Celui du plateau du Barrois et de l'Argonne suit le cours sinueux de la Meuse qui a creusé son lit dans le plateau calcaire ; celui des Hauts de Meuse semble un peu plus complexe : il est orienté du Nord-est au Sud-ouest. [...]
[...] Néanmoins, la région représentée appartient à la diagonale du vide, il y a donc une forte dominance des paysages ruraux permettant de définir quelques grands thèmes comme une densité de population relativement faible et de fortes caractéristiques agraires. De plus, l'espace se caractérise également par sa forte empreinte historique : il était au cœur des conflits de la Première Guerre mondiale. Seul l'axe défini ci-dessus concentre la population, installée au fond de la vallée, et les activités de service, à l'image de Saint-Mihiel, bourg rural, donnant son nom à la carte. Ainsi l'axe Nord-Sud de la Vallée de la Meuse ne structure-t-il pas cet espace rural ? [...]
[...] La plaine de la Woëvre a une altitude moyenne de 230 mètres environ et est armée dans une couche marneuse ou argilo-marneuse, ce qui explique la forte densité du chevelu hydrographique : l'eau sourde de partout. En effet de nombreux ruisseaux drainent la plaine et de gros étangs ou lacs viennent s'y inscrire, comme le lac de la Madine ou l'étang de Wargévaux. Sa surface tabulaire est propice à l'agriculture comme en témoignent les fermes telles que celle de Buxéraubois (2441,827). [...]
[...] Il n'y a guère donc plus que le bourg de Saint-Mihiel, pôle rural de la région, qui concentre les services et la population. Le site ancien de Saint-Mihiel, datant sans doute de la première vague de christianisation, se trouve être au creux d'un méandre de la Meuse mais un peu en surplomb pour être à l'abri des crues du fleuve, à l'endroit même où la vallée du ruisseau de Marsoupe dissèque les Hauts de Meuse ; la ville profite donc à la fois des atouts d'une plaine et d'un fond de vallée encaissée. [...]
[...] Néanmoins, la scierie de Montsec montre que ces surfaces sont exploitées. Pourtant, il faut souligner que cette région est fort peu attractive : la densité de population est faible et les habitants sont concentrés, en général, au pied des talus, étant ainsi protégés des vents, en village-tas (comme Saint-Agnant-sous-les-Côtes) ou en village-rues (comme Liouville). La seule activité réellement importante - mais d'une importance relative à la région - est l'installation du lac artificiel de la Madine. Ce dernier a plusieurs vocations : il sert à l'échelle nationale de réserve de chasse, à l'échelle régionale de réservoir d'eau pour la ville de Metz et à l'échelle locale de zone de loisirs. [...]
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