Après un brainstorming général sur le sujet : « légendes celtes et culture bretonne », nous avons très vite pris conscience que le sujet était très large et qu'il fallait le recadrer sur une problématique plus restrictive. Notre choix s'est alors porté sur la culture bretonne et ses origines. Nous avons ensuite refait un brainstorming à partir de ce nouveau sujet et nous sommes lancés dans des recherches sur les thèmes que nous avions abordés. Une fois notre « masse d'information » suffisante et notre mise en commun, nous nous sommes accordés sur un plan et des temps à respecter lors de notre prestation orale ainsi que la répartition des différents points. Après de multiples mises en commun, nous avons réfléchi aux divers supports à utiliser lors de l'oral.
Nous nous sommes lancés dans une démarche de rapprochement avec des spécialistes de notre sujet (Alan Morvan Chesneau, le cercle celtique de Morlaix, Monsieur Creac'h : directeur de la boutique "A l'Aise Breizh"). Parallèlement, des mises en commun et des répétitions ont été effectuées régulièrement. Selon les aptitudes et les spécialités de chacun la réalisation des supports a été répartie au sein du groupe. Suite au report de notre exposé, nous avons dû faire face à des imprévus : péremption de la dégustation prévue pendant la pause et impossibilité pour Monsieur Cadiou (Cercle celtique) de venir nous aider à nous préparer (costumes).
Lorsqu'une identité culturelle marquée ou une identité nationale est revendiquée par une partie d'une population, on parle d'identité régionale. A l'instar de régions comme le Pays Basque ou la Corse, la Bretagne revendique une culture, une langue, une histoire et une origine remontant à l'apogée des cultures celtes : la culture bretonne. L'actualité nous a récemment montré un point extrême de cette revendication, le jugement en appel de deux militants séparatistes bretons suite à leur célèbre attentat du Macdonald de Quever. Nous avons alors souhaité remonter aux origines de la culture bretonne et étudier son cheminement à travers le temps pour mieux comprendre la Bretagne moderne, avec une culture toujours présente et une économie en développement.
Ainsi nous pourrons étudier de quelle manière la culture bretonne persiste aujourd'hui.
[...] Dans le cadre d'un enseignement de culture générale, nous réalisons un exposé oral sur la culture bretonne. Pour montrer que celle-ci peut être un support de réussite et qu'elle permet à des entreprises telles qu'A l'Aise Breizh de se développer, nous aimerions vous interroger sur quelques points. Pouvez-vous nous accorder un instant afin de répondre à nos questions ? Dans un premier temps, pouvez-vous présenter l'entreprise en quelques termes et notamment son Histoire ? Nous avons commencé par créer une association en 1995 nommé Tintam'ar où nous vendions sur les marchés des T-shirts. [...]
[...] C'est dans le contexte qui rendait impossible l'enseignement du breton que furent créées les écoles Diwan en 1977. C'est à Lampaul-Ploudalmézeau (Finistère) que la première école Diwan a été créée. Le directeur a tout simplement convaincu une dizaine de familles, le conseil municipal et le sénateur d'ouvrir une école maternelle tout en breton Le nom choisi, Diwan veut dire germe Depuis l'ouverture de la première école, les effectifs sont en constante hausse dans les écoles Diwan. En 1982, une circulaire Savary ouvre la possibilité d'une filière de classes bilingues dans l'enseignement. [...]
[...] La cérémonie s'achève par une fête avec des danses traditionnelles, de la musique et des jeux bretons. Une pratique courante pour la fête des pardons est d'effectuer le Tro-Breiz c'est-à-dire le tour de Bretagne ou le pèlerin devra visiter les sept saints fondateurs : Samson à Dol, Briec à Saint-Brieuc, Malo à Saint-Malo, Tugdual à Tréguier, Pol-Aurélien à Saint-Pol-de-Léon, Corentin à Quimper et Patern à Vannes. Ce pèlerinage servait et sert toujours de rencontre entre les jeunes. Pendant ces fêtes quelles qu'elles soient un des éléments centraux est la musique. [...]
[...] En effet, même si l'enseignement était autorisé dans certaines conditions, il n'était possible presque nulle part. Et aucun enseignant n'étant formé, aucun diplôme n'existant, quasiment personne ne pouvait en assurer l'enseignement. C'est à partir des années 1950-70, que les enfants exclusivement bretonnants se sont raréfiés; ils étaient soit bilingues français-breton soit monolingues français. Puis le bilinguisme s'est progressivement éteint chez les enfants, et au début des années 1980, le pourcentage d'élèves parlant breton au début de leur scolarisation est marginal. [...]
[...] Nos produits s'exportent facilement, car ils sont connotés à la culture celte. Je ne pense pas que ce phénomène se serait aussi bien développé si nous avions choisi une autre région comme référence telle que l'Oise par exemple. Avez-vous des perspectives d'évolutions pour l'avenir ? Oui, nous souhaitons continuer à ouvrir des cafés brasseries sur l'ensemble de la Bretagne comme celle de Vannes, où A l'aise Breizh apporte son image. Nous continuerons aussi à élargir la gamme de nos produits, car aujourd'hui nous commercialisons des accessoires et non plus seulement des vêtements. [...]
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